vendredi 3 décembre 2010

Algeria's Cevital plans $8bln solar energy project

ALGIERS (Reuters) 
Algeria's largest private company Cevital is seeking foreign investors to help it build an $8 billion solar power complex to export electricity to Europe, the company's renewable energy chief said.
International investors want to use plentiful sunlight in north Africa to power energy-hungry Europe, but while projects are moving ahead in neighbouring Morocco, Algeria's government has held back, saying it favours homegrown projects instead.
"We are working on a projct of 2,000 Megawatts. This will cost an estimated $8 billion," Boukhalfa Yaici, Cevital's Renewable Energies Project Manager, told Reuters.
The electricity the project would generate is about the same as a mid-sized nuclear power station in the United States.
"What will determine the speed is the contribution of European Union (companies) to developing this energy project," he said in an interview.
"Our partners can contribute through the construction of undersea lines, for example, from Algeria to Italy and Spain. All options are on the table."
Major firms including Simens, RWE and Deutsche Bank have formed the Desertec consortium, a 400 billion euro plan to use solar power from the Sahara desert to supply 15 percent of Europe's power by 2050.
HOMEGROWN SOLAR POWER
Cevital is a member of the consortium but Algeria's government -- which is tightening rules on foreign investment -- has said it does not want foreigners exploiting its solar energy and is only interested if local firms play a central role.
Yaici said Cevital's solar project will fit in the with the government's policy of favouring Algerian firms and promoting exports outside the dominant oil and gas sector.
"It would be good to find a viable alternative solution to make possible this kind of exports. Cevital aims to be the biggest exporter of non-hydrocarbon products," Yaici said.
Family-owned Cevital has interests ranging from sugar refining, to car imports, vegetable oil and margarine, and running hypermarkets.
The Cevital executive did not say how the company's solar power project would fit in with the Desertec plan but he said his firm still backed it.
Countering allegations Desertec would exploit developing countries, he said the project would supply a large portion of North Africa's energy needs and also help develop local renewable energy industries.
"Many components can be made locally. We want to be an industrial partner for this project," he said. "The (Desertec) project is feasible and profitable for both exporters and importers. Financial problems will not arise."

Projet de polypropylène de Cevital : Rebrab investit 750 millions de dollars

Le projet de polypropylène, datant de deux ans, coûte environs 750 millions de dollars au patron de Cevital. Il a atterri la semaine dernière au niveau du Conseil national des investissements (CNI), selon Isaad Rebrab.
M. Rebrab a affirmé que «le projet de polypropylène vient tout juste de passer au niveau du CNI, alors qu’il date de deux ans». Il souhaite qu’il soit «en bonne voie» car, selon lui, «on le renvoie d’une institution à une autre». Le polypropylène dont la matière première est le propane peut être produit en Algérie, car celle-ci en produit 18 millions de tonnes alors que le coût de la tonne importée est estimé entre 350 et 750 dollars sur le marché international. Il a indiqué que l’Algérie importe du polypropylène pour 950 dollars la tonne. Le polypropylène est utilisé dans bon nombre d’activités notamment dans l’emballage en tout genre, le textile, les ustensiles, la tuyauterie et les tenues de chirurgien, selon ce patron.
A titre indicatif, pour l’emballage du ciment, plus de 170 usines sont nécessaires pour répondre seulement aux besoins nationaux sans les possibilités d’exportation. Interrogé sur son projet d’industrie automobile, le patron de Cevital dira : «on (les pouvoirs publics) m’a proposé le port de Mostaganem dont la superficie est de juste 50 hectares (ha). Il n’y a pas 5 000 ha» en signalant la nécessité de trois grands ports de dimension internationale, car le tonnage des navires a augmenté passant ainsi de 50.000 à 500.000 tonnes. Il relèvera que «le coût de transport peut grever le prix de revient et la compétitivité de l’entreprise. Pour réaliser un tel projet, M. Rebrab dira : «faut-il que l’on (Etat) construit un port de taille mondiale pour y installer une sidérurgie et des complexes pétrochimiques et faire de l’intégration. Pour rappel, ce méga projet Cap-2015 consiste en un méga - complexe logistique, industriel et énergétique avec un port à Cap Djinet, dans la Wilaya de Boumerdès, et une ville nouvelle pouvant contenir 250.000 habitants. Il est censé créer 100.000 emplois directs et un million de postes de travail indirects. Pour ce projet, un investissement de 30 milliards de dollars prévus.
Issad Rebrab attend toujours la réponse pour son projet de banque. Il y a 4 ans, le projet de la Banque méditerranéenne pour le crédit et l’investissement, lancé par Cevital et trois autres partenaires financiers d’envergure mondiale, attend toujours une réponse de la Banque d’Algérie. Il est également utile de revenir sur le projet d’investissement à Bellara, où, il compte développer un projet sidérurgique après le retrait du dossier du Groupe italien Beltrame.

Sonatrach et Cevital jouent dans la cour des grands

Deux entreprises algériennes se positionnent dans le groupe des African Challengers établi par le célèbre cabinet international de conseil Boston Consulting Group (BCG) très connu d'ailleurs pour avoir mis en place les premières matrices de positionnements concurrentiels usitées dans le groupe de développement marketing. Il s'agit du groupe Sonatrach, première entreprise africaine, et du groupe alimentaire Cevital, première entreprise privée algérienne.
En effet, selon, l'hebdomadaire Jeune Afrique, les quarante plus grandes entreprises africaines ont été passées au scanner par le Boston Consulting Group. Conclusion de l'étude : le continent se positionne comme l'un des marchés mondiaux les plus prometteurs, à l'image de ceux des BRIC.
Dans ce sens, le dernier rapport du Boston Consulting Group (BCG), publié le 2 juin et intitulé " African Challengers : Global Competitors Emerge from the Overlooked Continent ", le " top 40 " des entreprises africaines commence à concurrencer sérieusement les entreprises du Nord et s'imposent désormais comme des leaders mondiaux dans leur secteur.
La majorité des nouveaux challengers africains (35 sur 40) proviennent de huit pays, gentiment dénommés les " Lions africains " : Afrique du Sud, Algérie, Botswana, Égypte, Maurice, Libye, Maroc et Tunisie. Environ 30 % d'entre eux sont des entreprises publiques, 25 % sont dans les services financiers, 20 % dans l'énergie et les matières premières (mais réalisent plus de la moitié des bénéfices totaux), 15 % dans les télécoms, les nouvelles technologies et les médias, et le reste - 10 % - sont dans la logistique, les services et les biens de consommation. " Même si peu l'ont perçu à ce stade, une nouvelle génération d'entreprises africaines se développe sur la scène internationale. Ces nouveaux challengers africains se sont structurés, ils ont amélioré leur productivité et continuent de le faire, ils s'internationalisent, notamment par des fusions-acquisitions transfrontalières. Ils sont devenus des leaders régionaux ", observe Patrick Dupoux. Et leur rentabilité, avec une marge opérationnelle moyenne de 20 % contre 15 % pour le S&P500, par exemple, dépasse de loin celle des entreprises occidentales…
L'Algérie y est représentée avec la société nationale des hydrocarbures Sonatrach et Cevital.
Sonatrach est la plus importante compagnie d'hydrocarbures en Algérie et en Afrique. Elle intervient dans l'exploration, la production, le transport par canalisations, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures et de leurs dérivés. Adoptant une stratégie de diversification, Sonatrach se développe dans les activités de génération électrique, d'énergies nouvelles et renouvelables, de dessalement d'eau de mer, de recherche et d'exploitation minière. Poursuivant sa stratégie d'internationalisation, Sonatrach opère en Algérie et dans plusieurs régions du monde : en Afrique (Mali, Niger, Libye, Egypte), en Europe (Espagne, Italie, Portugal, Grande-Bretagne), en Amérique Latine (Pérou) et aux USA. Avec un chiffre d'affaires de près de 64,975 milliards de US$ réalisé en 2008, Sonatrach est classée 1er compagnie en Afrique et 12e compagnie dans le monde. Elle est également 4ème exportateur mondial de GNL, 3e exportateur mondial de GPL, et 5ème exportateur de Gaz naturel.
Pour sa part, le groupe Cevital qui compte actuellement 12 500 employés, envisage de lancer au cours des 3 prochaines années des investissements à hauteur de 4 milliards de dollars et entend atteindre un effectif de 25 000 employés. Il est vrai que depuis une dizaine d'années le groupe Cevital enregistre une croissance continue à deux chiffres. Aussi, Cevital est le premier exportateur hors-hydrocarbures en Algérie. Ainsi, 70% de la production de verre produits par MFG sont exportés vers l'Europe. Le groupe Cevital est présent dans 10 métiers organisés dans un holding de 24 filiales axées en 5 pôles d'activité, à savoir agro- industrie/industries primaires/services et manufactures/construction/ distribution. Le groupe Cevital a décidé, à l'image des grandes entreprises internationales mieux gérées, d'adopter un mode de gouvernance de classe mondiale. Le groupe nourrit de grandes ambitions et entreprend de nombreux projets.
Klilya B.

Passer du stade d’importateur à celui d’exportateur à moyen terme Complexe Samsung Samha : un partenariat de qualité

Ce mégaprojet du groupe Cevital a coûté 6 milliards de dinars sur fonds propres dudit groupe. Avec un taux d’intégration avoisinant les 99% dans la plupart des produits et créant plus de 1 000 emplois en attendant d’atteindre les 3 500 dès 2011.

Accompagné de Son Excellence l’ambassadeur de la Corée du Sud ainsi que d’une forte délégation composée de cadres supérieurs de Samsung, du Groupe Cevital et des autorités de la wilaya, à leur tête le chef de cabinet du wali de Sétif, M. Issad Rebrab, patron de Cevital, a inauguré hier la cinquième usine au monde du leader mondial de l’électroménager et de l’électrotechnique, Samsung, à la zone industrielle de Sétif. Ce mégaprojet du groupe Cevital a coûté 6 milliards de dinars sur fonds propres dudit groupe.

Avec un taux d’intégration avoisinant les 99% dans la plupart des produits et créant plus de 1 000 postes de travail en attendant d’atteindre les 3 500 emplois dès que le complexe atteindra sa vitesse de croisière prochainement. L’usine de Sétif, qui s’étale sur une superficie de près de 10 hectares dont de 45 000 m2 bâtis en treize mois, exportera une grande quantité de la production vers l’Europe et l’Afrique.

Lors de son intervention en marge de la cérémonie inaugurale, M. Rebrab a déclaré que l’objectif premier de ce projet est “de faire passer l'Algérie du statut de pays importateur de produits électroménagers à celui d'exportateur”. Il a fait savoir que le complexe ne fait pas du montage mais de la production. En effet, selon le n°1 du groupe Cevital qui compte 25 entités économiques réparties à travers les quatre coins du pays, ce nouveau fleuron de l’économie algérienne est un complexe de dernière génération technologique réalisé en collaboration avec un leader mondial dans le domaine de l’électronique et l’électroménager. “Si nos produits sont commercialisés avec le label Samsung, c’est qu’ils sont identiques aux produits fabriqués au niveau des quatre autres complexes dans le monde dont celui de la Corée du Sud. Nous sommes leader national dans tout ce que nous faisons, nous ne travaillons donc qu’avec les leaders et Samsung n’acceptera pas que son image de marque soit altérée, ce qui est valable pour nous aussi”, a indiqué
M. Rebrab devant les journalistes lors d’un point de presse, après la visite de l’usine. Cette dernière produit des climatiseurs, des réfrigérateurs, des machines à laver et des téléviseurs ainsi que des LCD 32. M. Rebrab a souligné les efforts consentis par les responsables de la wilaya de Sétif, à leur tête le wali,

M. Noureddine Bedoui, qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite du projet, soit en accordant l’assiette foncière, soit après, en facilitant la réalisation et les branchements afin que se concrétise un tel projet jamais réalisé depuis des années. Le P-DG de Cevital, un groupe qui emploie près de 12 000 personnes à travers toutes ses filiales, a assuré aux Sétifiens qu’ils ont “de la chance d’avoir comme wali un monsieur de la trempe de M. Bédoui” car, a-t-il dit, “M. Bedoui assume toutes ses responsabilités”.

Issad Rebrab a affirmé, en outre, que le potentiel de jeunes universitaires sortants frais émoulus de l’université de Sétif et qui sont “bien payés, respectés et bien encadrés, ont été derrière cette prouesse réalisée en un temps record”. “Le sérieux, l’étude du marché, le choix de la dernière technologie, la production de qualité et surtout l’investissement dans les hommes et les compétences sont les ingrédients de la réussite de tous nos projets”, a attesté le patron de Cevital.

Holy-Dis : contrat avec Numidis en Algérie.

Le groupe d'informatique Holy-Dis a signé un contrat avec Numidis, la filiale distribution du groupe algérien Cevital, portant sur l'acquisition des solutions de planification et d'optimisation de la gestion des temps de travail au sein du supermarché Uno Garidi à Alger.

Numidis prévoit en outre de déployer ces solutions à plus grande échelle en 2009, pour le tout premier hypermarché dans l'Algérois.

Holy-Dis équipe NUMIDIS, les pionniers de la grande distribution en Algérie

Paris, le 9 décembre 2008 - Numidis, la filiale distribution du groupe algérien Cevital, mise sur les solutions de planification et de suivi RH Planexa® et Tempsia™ de Holy-Dis pour optimiser la gestion des temps de travail dans l’une de ses premières enseignes de grande distribution : le supermarché Uno Garidi à Alger. Gage de sa satisfaction, Numidis prévoit déjà de déployer ces solutions à plus grande échelle en 2009, pour le tout premier hypermarché dans l’Algérois.

Les pionniers de la grande distribution en Algérie capitalisent sur l’expertise de Holy-Dis en optimisation des RH

Après l’agroalimentaire, l’industrie ou encore l’automobile, le groupe algérien Cevital s’est lancé dans le secteur de la grande distribution à travers la création de sa filiale Numidis, il y a deux ans. La présence du groupe sur le marché de la grande distribution en Algérie s’est à ce jour concrétisée par l’ouverture de quatre enseignes, parmi lesquelles le supermarché Uno Garidi au centre d’Alger, ouvert le 10 juin dernier. Disposant de 2000 m² de surface de vente, l’enseigne de proximité propose une large gamme de produits de grande consommation. Sa particularité tient à sa forme circulaire qui invite ses quelque 2000 clients quotidiens à faire le tour des rayons avant d’arriver aux caisses, au nombre de treize.

Soucieux de doter ses enseignes des meilleurs outils RH, Numidis a choisi de recourir à l’expertise éprouvée de Holy-Dis. Les responsables de Numidis ont été confortés dans leur choix par des collaborateurs ayant auparavant fait l’expérience des solutions Holy-Dis dans des enseignes de grande distribution en France, notamment chez Carrefour, le client historique de Holy-Dis. Les dernières versions des solutions Planexa® et Tempsia™ ont ainsi été déployées, dans un premier temps, dans le supermarché Uno Garidi afin respectivement d’optimiser la planification des emplois du temps de ses 162 employés, et gérer efficacement leur temps de travail.

La planification et la gestion des temps de travail au cœur de la performance

En termes de planification, Planexa® contribue pleinement à la performance et à la productivité de la nouvelle enseigne : d’une part, en évaluant les charges de travail prévisionnelles du personnel (sur la base du chiffre d’affaires, du nombre de clients ou d’articles, etc.), et d’autre part, en prenant en compte les contraintes personnelles (disponibilités, compétences, desiderata des salariés) ou collectives (législation sur le travail), la solution Planexa® propose un planning optimisé pour l’ensemble du personnel.

Les responsables de Numidis ne s’y sont pas trompés, comme en témoigne Reda Kasbadji, Responsable Qualité et Process Métiers : « La gestion des plannings sur tableaux Excel a ses limites. Trop rigide, elle ne permet pas de gérer rapidement et efficacement les affluences de clients ou au contraire les heures creuses. Avec Planexa®, nous sommes dans une logique d’anticipation qui nous permet de calibrer nos équipes au plus près de l’activité et des besoins. Nous évitons ainsi les sureffectifs ou sous-effectifs qui menacent la productivité de l’entreprise ».

Un calibrage au plus près des besoins, mais aussi dans le respect des contraintes individuelles, collectives, et même culturelles : « Une des contraintes les plus fortes en Algérie est le travail des femmes la nuit », précise Reda Kasbadji. « Il nous faut gérer les plannings de nos salariées en fonction de cette contrainte, sachant que UNO city Garidi compte 20% de femmes dans ses effectifs et que le supermarché est ouvert 7j/7 de 8h à 22h ». Y compris le vendredi, jour de repos en Algérie. Rotation des vendredis travaillés, gestion du travail de nuit, répartition des équipes de jour/nuit, etc. En intégrant l’ensemble de ces contraintes, Planexa® concilie équité au travail, respect de la culture du pays et performance de l’entreprise.

En termes de gestion des temps, le supermarché Uno Garidi s’est équipé de la solution Tempsia™ v.3 afin d’assurer la récupération des temps de présence via les badgeuses PYRESCOM et de faciliter la préparation des éléments pour la paie. « Grâce à ces deux outils parfaitement complémentaires de planification en amont (Planexa®) et de validation en aval (Tempsia™), nous gérons de façon optimale les temps de travail prévisionnels et réels de nos salariés et pilotons ainsi l’ensemble du magasin : ligne de caisse, rayons, etc. Cette double gestion est par ailleurs essentielle, les temps de travail réalisés alimentant l’historique de la solution Planexa® pour une planification des emplois du temps encore plus performante, car au plus près de la réalité », explique Reda Kasbadji.

De l’appropriation des solutions Holy-Dis à la conduite du changement culturel

Implémentées respectivement en juillet et septembre 2008, les solutions Planexa® et Tempsia sont utilisées par treize chefs de rayons et chefs de caisses, ainsi que leurs suppléants. « Nous avons constaté au tout début quelques réticences à utiliser ces outils », note M. Kasbadji. « Il faut garder à l’esprit le fait que les métiers de la grande distribution sont tout à fait nouveaux ici en Algérie, l’activité liée aux grandes surfaces étant encore à ses prémisses. Toutefois, ces difficultés ont très vite été dépassées, les utilisateurs se sont désormais pleinement approprié ces solutions dont ils constatent chaque jour l’efficacité et l’utilité. »

Cette appropriation rapide est à mettre sur le compte de la formation : véritable « magasin école », l’enseigne dispense des formations à tous les métiers de la grande distribution et à leurs outils. Sans compter son rôle primordial dans la conduite du changement : « Optimiser les temps de travail, via le partage des temps, les rotations, les horaires flexibles, etc., peut sembler contraignant pour certains de nos salariés qui découvrent le métier ou le secteur de la grande distribution et qui étaient habitués aux horaires traditionnels fixes 8h-16h », reconnaît M. Kasbadji. Le rôle de Numidis, qui est au fait des traditions de consommation, de la culture et des habitudes de travail du pays, est d’accompagner progressivement ce changement.

Holy-Dis et Numidis : vers une collaboration étendue

« Une deuxième raison nous a poussés à déployer les solutions Holy-Dis dans ce premier supermarché Uno Garidi à Alger, qui est une enseigne de proximité : nous souhaitions faire une projection sur deux autres projets de plus grande envergure, dont l’ouverture d’un hypermarché Uno de 6000 m² à Bab Ezzouar d’ici l’été 2009 », précise Reda Kasbadji. Le déploiement des solutions de Holy-Dis dans le supermarché Uno Garidi constitue ainsi un tremplin vers des déploiements de plus grande envergure, gages de la volonté de croissance du groupe. Au-delà de l’appropriation des outils Planexa® et Tempsia, certains utilisateurs des solutions Holy-Dis ont donc été « formés à former », afin d’être autonomes sur ces prochains déploiements. Plus qu’une formation, les équipes de Holy-Dis ont effectué un véritable transfert de compétences vers les équipes de Numidis pour le paramétrage des solutions et la maîtrise de l’ensemble de ses applications.

En se déployant sur le territoire national à travers « Uno » et « Uno City », enseignes 100% algériennes, Numidis ambitionne ainsi de devenir le n°1 de la grande distribution en Algérie. En choisissant Holy-Dis, le groupe se dote déjà d’un avantage concurrentiel.

Algérie : l’usine Samsung de Sétif produira 1,5 millions d’articles par an et créera 1700 emplois

Le groupe privé Cevital et le sud-coréen Samsung ont lancé  la construction d'une usine de production en Algérie d'une capacité de 1,5 million d'articles par an pour un investissement de 100 millions de dollars. Cette usine implantée à Sétif nécessitera un investissement de 100 millions de dollars, assuré en totalité par Cevital, a précisé à l'AFP le président du groupe algérien, Issaâd Rebrab. «Samsung apportera la technologie, assurera la formation du personnel et le réseau commercial», a précisé le président de Cevital.

L'usine, d'une capacité de 1,5 million d'articles par an, produira dans une première phase des téléviseurs à écrans plats, des machines à laver, des réfrigérateurs de la marque sud coréenne, a ajouté M. Rebrab. D'autres produits Samsung seront fabriqués au cours d'une seconde phase, a-t-il ajouté.

«Cette usine, qui est la plus grande de la marque Samsung en Afrique et en Europe, entrera en production à partir du deuxième trimestre 2009. Elle créera 1.700 emplois directs et permettra à l'économie algérienne de se diversifier», a affirmé M. Rebrab.

Le groupe Cevital entend satisfaire les besoins du marché local et dégager un excédent à l'exportation vers les marchés européens et maghrébins, en s'appuyant sur le réseau commercial de Samsung, a-t-il dit. Le groupe Cevital, via sa filiale Samha, distribue en Algérie depuis 2006 les produits Samsung, dans des magasins franchisés

Algérie : le projet Cap2015, futur concurrent de Tanger Med en Méditerranée

Annoncé par Cevital en 2007, le projet de réalisation d'un hub portuaire et d'un pôle de compétitivité de dimension mondiale à Cap Djinet près d'Alger commence à prendre forme. Le groupe privé s'attèle à concrétiser ce projet gigantesque qui devrait contribuer fortement à réduire la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis des hydrocarbures. Le projet a été présenté fin octobre à Londres au cours d'une rencontre économique sur le développement des investissements en Algérie. Les investisseurs étrangers ont montré leur intérêt pour ce projet en dépit du contexte actuel marqué par la crise financière mondiale.

«Nous avons réalisé les études de faisabilité et nous attendons uniquement le feu vert des autorités pour entamer la réalisation des usines prévues dans ce projet. De grands groupes étrangers sont fortement intéressés par ce projet», a affirmé le président de Cevital, Issaâd Rebrab. «Le groupe Cevital n'est pas intéressé par la gestion du port en eaux profondes prévu dans Cap 2015. Nous sommes prêts à étudier la meilleure façon de construire ce port avec l'Etat. Par exemple, un partenariat public-privé. Cevital peut apporter ce savoir-faire dans la conduite et la gestion des grands projets pour construire le port rapidement, mais le port en tant qu'infrastructure ne nous intéresse
pas. Nous voulons concrétiser les projets industriels qui vont venir se greffer au tour de ce port», a ajouté M. Rebrab.

Intitulé Cap 2015, ce projet gigantesque nécessitera des investissements de plus de 30 milliards de dollars, selon M. Rebrab. Il prévoit la construction autour d'un port en eaux profondes de 20 kms de quais, soit six fois plus long que Tanger Med au Maroc. Ce port sera lié à une zone industrielle de 5.000 hectares qui accueillera des usines gigantesques de taille mondiale : le plus grand complexe d'aluminium au monde doté d'une capacité de 1,5 millions de tonnes par an, avec le géant mondial du secteur Rio Tinto Alcan, un complexe sidérurgique d'une capacité de 10 millions de tonnes qui produira même les aciers spéciaux, une usine de voitures d'une capacité de 350.000 unités par an, des unités de dessalement de l'eau de mer, une fabrique de containers, des centrales électriques d'une capacité totale de 3200 MW...

Le projet du complexe d'aluminium entre Cevital et Rio Tinto a déjà été finalisé et transmis à l'ANDI. L'engagement de Rio Tinto Alcan, géant mondial de l'aluminium, avec un chiffre d'affaires de 49 milliards de dollars (2006), témoigne de la viabilité économique du projet Cap 2015, selon M. Rebrab. Ces usines attireront des milliers de PME/PMI de sous-traitance, dans la fabrication de voitures, la transformation de l'aluminium et des produits pétrochimiques.

Enfin, le projet Cap 2015 devrait créer au moins un million d'emplois, et augmenter les recettes en devises de l'Algérie, avec des exportations de plus de 15 milliards de dollars à partir de 2015. Un chiffre qui pourrait doubler dès 2025 pour atteindre les 30 milliards de dollars par an, soit 15 fois plus le montant des exportations actuelles de l'Algérie hors hydrocarbures, selon les prévisions du président de Cevital. Le projet Cap2015 permettra à l'Algérie d'accélérer la diversification de son économie et de sortir de sa forte dépendance vis-à-vis des hydrocarbures, comme le préconise le président Abdelaziz Bouteflika.

Le groupe Cevital investira 400 M USD dans le verre plat

Le groupe Cevital a décidé d'investir 400 millions de dollars dans la production de verre plat pour porter la capacité de son usine de Larbâa à plus d'un million de tonnes par an à l'horizon 2015, a déclaré mardi à l'AFP son président Issaâd Rebrab. "Nous avons réalisé la première ligne de verre plat d'une capacité de 600 tonnes par jour en 2007, et nous allons réaliser progressivement quatre autres lignes d'une capacité de 800 tonnes par jour chacune d'ici à 2015 pour un investissement total de 400 millions de dollars", a déclaré M. Rebrab.

Le groupe Cevital produit via sa filiale MFG (Mediterranean float glass) du verre plat depuis 2007 dans son usine basée à Larbâa et en exporte 60.000 tonnes par an vers l'Europe, le Maghreb et l'Afrique, selon M. Rebrab. "Nous allons satisfaire la demande nationale qui est de 50.000 tonnes par an et exporter 100.000 tonnes de verre plat par an à partir de 2009", a ajouté M. Rebrab. Le groupe Cevital entend figurer dans les prochaines années parmi les dix premiers producteurs mondiaux de verre plat avec une production annuelle de plus d'un million de tonnes, destinée essentiellement au secteur du bâtiment, selon M. Rebrab. Le groupe privé compte aussi réaliser des unités de transformation de verre pour produire du verre blindé, feuilleté et le verre destiné aux automobiles, a-t-il ajouté.

Cevital, premier groupe privé algérien par le chiffre d'affaires (2,2 milliards de dollars en 2008), emploie 8.100 personnes.

Cevital compte investir dans le verre plat en Tunisie

Dans le cadre de la tenue du forum YML (Young Mediterranean Leaders), le PDG du groupe Cevital a annoncé qu'il projette de réaliser un projet de transformation de verre plat en Tunisie.

La date de lancement du projet et le montant de l'investissement n'ont pas été annoncés.


Algérie: l'extension d'une raffinerie privée permettra d'exporter du sucre

ALGER (AFP) — L'Algérie entend passer à partir de 2009 du statut de pays importateur de sucre à celui d'exportateur en doublant pratiquement sa production qui atteindra près de deux millions de tonnes par an, grâce à l'extension d'une raffinerie du groupe privé algérien Cevital.

"Nous avons réalisé une extension de notre raffinerie de sucre à Bejaia dont la capacité de production passera dès 2009 à 1,8 million de tonnes de sucre par an contre 800.000 tonnes actuellement", a déclaré à l'AFP le président du groupe Cevital, Issaâd Rebrab.

Grâce à l'augmentation de la production de cette raffinerie située au bord de la Méditerranée à Bejaia (250 km à l'est d'Alger), Cevital pense "dégager un excédent de 900.000 à 950.000 tonnes de sucre à l'exportation et l'Algérie sera donc en position d'exporter ce produit", a ajouté M. Rebrab.

L'Algérie produit actuellement 950.000 tonnes par an de sucre entièrement destiné au marché local dont les besoins avoisinent le million de tonnes par an.

Outre Cevital (agroalimentaire, verre plat, bâtiment, automobile, grande distribution, électroménager, etc), trois anciennes raffineries publiques produisent également 150.000 tonnes par an.

"L'Algérie a expérimenté sans succès la production de la betterave à sucre dont la culture nécessite d'importantes quantités d'eau. Deux sucreries publiques ont été transformées il y a plusieurs années en raffineries", selon le président du groupe Cevital.

Pour subvenir à ses besoins, l'Algérie importe depuis 2005 un quota de 150.000 tonnes de sucre de l'Europe, en vertu d'un accord d'association avec l'Union européenne.

Elle devait importer l'essentiel de ses besoins en sucre avant 2003 et le démarrage de la raffinerie Cevital de Bejaia qui produisait alors 600.000 tonnes par an pour passer ensuite à 800.000 tonnes.

Voulant renforcer encore sa position sur le marché du sucre, le groupe Cevital vient d'investir 30 millions d'euros pour augmenter d'un million de tonnes par an la capacité de production de cette raffinerie et table sur de faible coûts de production pour atteindre les marchés étrangers.

L'Algérie, qui ne dispose pas de sucreries, importe tout le sucre roux dont elle a besoin pour le raffiner.

"La taille importante de notre raffinerie, la logistique dont nous disposons avec un terminal maritime de chargement et déchargement et des coûts bon marché de l'énergie et de la main d'oeuvre nous permettent d'être compétitifs sur le plan international", a ajouté M. Rebrab.

Le terminal maritime permet d'échapper à l'encombrement chronique des ports algériens.

"Avec l'extension des capacités de production de notre raffinerie de Bejaia à 1,8 million de tonnes de sucre pan, nous allons satisfaire tout le marché national et exporter vers le Maghreb, le Moyen orient et éventuellement vers l'Europe", a ajouté M. Rebrab.

L'Algérie ne peut toutefois actuellement exporter du sucre vers les pays de l'UE, aux termes de l'accord d'association qui lient les deux parties.

Entré en vigueur en septembre 2005, cet accord permet à l'UE d'exporter vers l'Algérie un quota annuel de 150.000 tonnes de sucre, mais n'autorise pas l'Algérie à exporter ce produit vers les marchés de l'UE.

Le président du groupe Cevital a donc entamé des démarches auprès des autorités algériennes pour obtenir de Bruxelles la possibilité d'exporter son sucre vers l'Europe.

"Nous souhaitons que notre gouvernement demande à l'Union européenne de nous accorder un contingent de 450.000 à 700.000 tonnes de sucre par an à l'occasion de la révision de l'accord d'association en 2010", a ajouté M. Rebrab.

Issâad Rebrab: Portrait d'un chef d’entreprise en algérie

Les invités sont unanimes, Issâad Rebrab n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il fait visiter son grand complexe de production d’huile de Bejaia, le joyau de son parc industriel.

Il excelle dans le petit détail technique, connaît ses techniciens par leur prénom, et évoque les prochains équipements qu’il compte acheter ailleurs pour étendre son empire de l’agroalimentaire. Ce Kabyle énergique, ancien cadre financier dans la sidérurgie dans les années 70, a démarré son affaire en important du rond à béton au milieu des années 80.

Il est aujourd’hui le premier investisseur privé algérien. De ses deux premiers métiers, la métallurgie et l’agroalimentaire, il s’est diversifié dans la distribution automobile, la téléphonie mobile, la presse écrite, les petites industries de transformation. Issâad Rebrab ne manque pas de caractère, il « protège » dans son journal Liberté le caricaturiste le plus terrible de la presse algérienne, Ali Dilem. En 2004, il a claqué la porte du Forum des chefs d’entreprise après que celui-ci a soutenu la candidature de Bouteflika à un second mandat.

Mais Tonton Issâad, comme l’appelle affectueusement son entourage, a un sens paysan des réalités. Sa réconciliation, un peu zélée, avec le président réélu, lui vaut de faire redécoller son groupe, Cevital, depuis 2005. Acquisitions en rafales d’unités industrielles publiques, emprunt obligataire soutenu par les banques publiques, plan d’investissement de 8 milliards de dollars sur douze ans. Les options de Issâad Rebrab sont toujours bien mûries.

La dernière : utiliser les prix bas du gaz et de l’énergie en Algérie pour développer une filière amont-aval dans le verre à plat et l’aluminium. Deux usines pétrochimiques pour un milliard de dollars sont annoncées dans la région d’Oran. Pour les partenaires étrangers, Issâad Rebrab est l’industriel qui incarne l’optimisme algérien. En pleine guerre civile, il ne cessait de leur affirmer : « Investissez en Algérie, l’avenir est là ! »

INTERVIEW-Algeria's Cevital plans $7 bln aluminium plant

* Family-owned Cevital says awaiting government approval
* Plant has planned capacity of 1.5 mln tonnes per year


ALGIERS, Dec 3 (Reuters) 
Algeria's largest private company, Cevital, is awaiting government approval to build a $7 billion aluminium plant with annual capacity of 1.5 million tonnes, its chief executive said in an interview.
Issad Rebrab said the project was part of the family-owned firm's expansion strategy in Algeria, which is trying to develop domestic industry and reduce its reliance on oil and gas exports.
"We have submitted details of the project to the authorities. Unfortunately, we are still waiting for authorisation from the government," Rebrab told Reuters on the sidelines of a business conference in the Algerian capital.
He did not provide details on how the project would be financed or whether any of the plant's output would be destined for export.
Cevital has investments in sectors ranging from sugar refining and car imports to vegetable oil and hypermarkets.
Rebrab also told Reuters this week about plans to build a $3.8 billion steel complex [ID:nAHM242766] and to double its sugar exports to 1 million tonnes.[ID:nLDE6B0207]
Metals companies are looking to Algeria because of its good infrastructure, abundant energy resources and proximity to European markets, but some investors say its business climate is challenging.
Rebrab said Cevital was planning to partner with Rio Tinto Alcan, a unit of global miner Rio Tinto (RIO.L: Quote) (RIO.AX: Quote), for the aluminium project.
Asked for a comment, a Rio Tinto Alcan spokesman said the firm was assessing a smelter project in Algeria but that at this stage it was exploring the opportunity only with the Algerian authorities.
"As we are in the early stages of evaluating this opportunity, it would be inappropriate to speculate about possible investment and production details," the spokesman said in an emailed comment. (Additional reporting by Eric Onstad in London; Editing by Christian Lowe and Jane Baird)

Algeria's Cevital to double sugar exports by 2011

ALGIERS (Reuters) 
Algeria's Cevital plans to double to 1 million tonnes its white sugar exports before the end of next year and will raise production capacity by 25 percent as it boosts business with Asia, its top executive said on Wednesday.
Issad Rebrab, unveiling for the first the volume of exports by North Africa's biggest sugar refiner, told Reuters sales to foreign markets now stand at an annual 400,000-500,000 tonnes.
"Our output capacity is currently at 2 million tonnes ... We plan to increase our production capacity to 2.5 million tonnes next year," Rebrab said in an interview.
The company has added clients in India and Sri Lanka to its portfolio of customers in Asia after Bangladesh, said Rebrab, Cevital's sole owner.
"With the current capacity we managed not only to meet the national market needs but also to export a surplus," Rebrab said on the sidelines of a business conference in Algiers.
In June, his son Malik Rebrab, director of Cevital's sugar refinery, told Reuters the firm planned to raise the capacity of its plant in the Mediterranean city of Bejaia which he put then at 1.65 million tonnes.
Algeria, with its 35-million population, annually consumes about 1 million tonnes of white sugar. Cevital, Algeria's sole sugar refiner, imports most of its raw sugar from Brazil but faces competition from Algerian importers of white sugar.
"Our main goal is to meet domestic demand and export the rest. This is how we can be competitive on the international market.
"We are planning to export around 1 million tonnes in 2011. The volume of exports is now at 400,000-500,000 tonnes," Issad Rebrab added.
Cevital has said its main clients abroad include the Gulf region, the Middle east, Switzerland, Bangladesh and Tunisia.
"We are exporting to different regions in the world. In addition to Europe, Maghreb countries and Saudi Arabia, we export also to India and Sri Lanka," Rebrab said.
Cevital has also been exporting cooking oil among other food products.





























INTERVIEW-Algeria's Cevital plans $3.8 bln giant steel plant

* Cevital plans 7 mln T steel plant
* Plant to turn Algeria into steel exporter
* Plant will compete with ArcelorMittal's Algerian unit
By Hamid Ould Ahmed
ALGIERS, Dec 2 (Reuters) - Cevital, Algeria's biggest private company, said it plans to build a $3.8 billion steel complex that would turn the country into a steel exporter and pose a serious challenge to ArcelorMittal's (ISPA.AS: Quote) local unit.
"We have a steel project. We plan to produce 7.1 million tonnes (per year)," Issad Rebrab, Cevital's owner and top executive, told Reuters in an interview late on Wednesday.
Asked how the company plans to finance the project, Rebrab said: "The level of investment there is estimated to be $3.8 billion. We have enough financial resources to finance it".
He did not elaborate on the financing, did not say when Cevital would award the construction contracts for the plant nor when it would start production.
"Cevital's development strategy is based on two points: meeting demand here and competing on foreign markets ... This project will allow Algeria to move from being an importer (of steel) to an exporter," Rebrab said.
Demand for building materials has been growing in the North African country, where the government has launched infrastructure projects worth billions of dollars.
The plant will be located in the Bellara industrial zone, where Egypt's Ezz Steel (ESRS.CA: Quote) had wanted to build a steel complex after winning a deal worth $750 million. The Algerian government froze that deal earlier this year.
Global steelmaker ArcelorMittal has a steel plant in the Algerian city of Annaba, which produced about 750,000 tonnes of flat and long steel products in 2009, with most of the output going to the domestic market.
Sporadic strikes have hit the Annaba operation this year, with workers demanding that management reopen a coking plant to save jobs. ArcelorMittal closed the coking plant in October over safety concerns.
(Editing by Jane Baird)