mardi 30 novembre 2010

ISSAD REBRAB, P-DG DE CEVITAL,AU FORUM DU COMMERCE EXTÉRIEUR “Le drame de l’Algérie, il n’y a pas de débat”

M. Rebrab, le gouvernement a rendu public le programme d’investissement pour la période 2010-2015. Une enveloppe de 286 milliards de dollars a été dégagée. Quelle est votre appréciation ?
Issad Rebrab : C’est une somme colossale que l’Algérie n’a jamais dépensé pour une si courte période. C’est bien d’investir, mais il faut le faire de manière judicieuse. Voyez-vous, par exemple, ce qui pourrait rendre compétitive l’économie algérienne ? C’est surtout ses ports.
Aujourd’hui, l’Algérie perd chaque année plus de 2,6 milliards de dollars à cause de ses infrastructures portuaires dépassées. Depuis l’Indépendance à ce jour, on n’a pas construit un seul port de dimension mondiale. À l’Indépendance, l’Algérie comptait 8 à 9 millions d’habitants. Aujourd’hui, nous sommes 35 millions d’habitants. Et depuis, on a construit deux ports : un à Arzew et un autre à Djen Djen. Celui d’Arzew est spécialisé dans les hydrocarbures, alors que celui de Djen Djen est un tout petit port, qui a d’ailleurs un seul quai de 18 mètres de profondeur et moins de 90 hectares de superficie. Tous les autres ports que nous avons hérités de l’époque coloniale sont aujourd’hui étouffés par les tissus urbains. Ils ne peuvent pas être développés. Comme celui d’Alger, étouffé par la capitale et qui, lui-même, étouffe la capitale. Et puis, il n’y a absolument aucune possibilité d’en faire un port de dimension mondiale au niveau de la Méditerranée. Que ce soit celui d’Oran, de Mostaganem, de Skikda ou bien d’Annaba ; tous ces ports, au jour d’aujourd’hui, sont étouffés par le tissu urbain. Ils n’ont aucune possibilité d’être ni modernisés ni étendus ou agrandis.
Or, l’idéal c’est de faire trois grands ports de dimension mondiale. Un au centre du pays, un autre à l’Ouest et un autre à l’Est. Construire des ports de dimension mondiale permettra, non seulement, de rendre l’économie nationale compétitive à l’international du fait des baisses des coûts de transport attendus, mais aussi de servir de hub portuaire au niveau régional.
Au jour d’aujourd’hui, tous les containers transportés d’Asie vers l’Algérie ou des Amériques vers l’Algérie, doivent obligatoirement passer par un port intermédiaire européen. Et cela coûte cinq fois le prix à l’Algérie. Vous savez qu’un container transporté entre Anvers et Singapour ou Hong Kong, ou bien entre Rotterdam et Singapour ou Hong Kong, ou n’importe quel port d’Asie du Sud-Est, coûte 500 dollars.
Le même container qui vient d’Asie vers l’Algérie, le fait qu’il soit transbordé par un port européen, revient à 3 000 dollars, soit six fois le prix ! Et ça, quand vous transportez de la matière première qui vous coûte cinq fois le coût du fret, vous êtes obligé de l’inclure dans votre prix de revient. Difficile d’être compétitif dans ces conditions lorsque vous exportez votre produit fini.
Et dans le plan d’investissement projeté pour les cinq années à venir, je remarque, avec un grand regret, qu’on ne parle que de la réalisation de ports de pêche et la modernisation de un ou deux ports. Cela ne va pas dans l’intérêt de l’économie nationale parce que cela n’a pas été discuté. Il n’y a pas eu de débat.
Il suffit, par exemple, de réserver uniquement 10% des 286 milliards de dollars prévus, c'est-à-dire 28 milliards et 600 millions de dollars, à mettre dans des fonds d’investissement destinés au financement du secteur privé pour dynamiser d’une manière fantastique l’économie nationale.
Le problème, c’est qu’on a toujours négligé et sous-estimé les capacités managériales des Algériens. On a toujours réduit les Algériens à moins que rien. Et tout ça, c’est à cause de l’absence de débats. Le drame de l’Algérie, il n’y a pas de débat. (….)
Quelle est votre solution pour rendre notre économie compétitive ?
C’est très simple, il suffit d’influer sur la composition des coûts de production. Je vous ai cité l’exemple des matières premières et du coût du transport maritime. Il y a aussi le coût du foncier industriel. Aujourd’hui, les opérateurs économiques paient le coût du terrain le plus cher au monde. C’est anormal, l’état ne doit pas essayer de s’enrichir sur le foncier, il doit s’enrichir, au contraire, par la création de la valeur ajoutée dégagée par les différentes industries et des différents investissements à travers la fiscalité. Et d’ailleurs, le plus gros revient à l’état.
Au niveau du groupe Cevital, 99% de notre chiffre d’affaires sont réinvestis, 59% sont versés au budget de l’état et 40% servent à lancer et à financer de nouveaux projets. Seul 1% revient aux actionnaires. Donc, il faut que l’état prenne des orientations dans le sens d’une réduction du coût des investissements à travers notamment le foncier. Et le reste, évidemment, ce sont les opérateurs qui doivent savoir bien acheter leurs équipements et réaliser rapidement leurs investissements et à moindre coût.
(Extrait de l’entretien accordé au Forum du commerce extérieur)

Issad Rebrab *Il y a une rude concurrence dans l’agroalimentaire*

Pour le patron du Groupe Cevital, la diversité et la multiplicité des opérateurs, activant dans la production et la commercialisation des produits agroalimentaires, empêchent toute situation de monopole.

Liberté : Cevital vient d’annoncer une baisse sur l’ensemble de sa gamme de production de produits agroalimentaires, alors que les prix des matières premières, notamment le sucre et l’huile connaissent une nouvelle flambée ; le Groupe va certainement rogner sur une partie de ses marges ?
Issad Rebrab : Alors que le mois de Ramadhan, période de forte consommation, est utilisé par beaucoup pour spéculer et surenchérir sur les prix, nous avons décidé de faire valoir l’esprit de l’entreprise citoyenne qui se soucie du pouvoir d’achat du citoyen et essaie d’aider à sa préservation. Par rapport aux hausses des prix des matières premières sur les marchés internationaux, elles n’auront pas de répercussion dans la mesure où les matières premières utilisées actuellement ont été achetées il y a deux ou trois mois. En effet, nous avons été vigilants et avons anticipé pour nos approvisionnements. Malgré cela, les baisses de prix que nous avons consenties pour le mois de Ramadhan engendreront certainement des pertes de marges que nous comptons compenser par l’effet de volume, étant entendu que les ventes seront plus importantes durant ce mois-ci.
Ces baisses seront-elles répercutées par les grossistes ? Quels seraient, logiquement, les prix des produits concernés par la baisse au détail ?
C’est la loi de l’offre et de la demande qui est en jeu ; quand le marché est bien approvisionné, les produits disponibles en quantité et en qualité nécessaires, les commerçants, grossistes ou détaillants se font la concurrence et sont donc tenus de respecter les marges. Et c’est le cas pour les produits agroalimentaires que nous mettons sur le marché, donc il n’y a aucune raison pour que les baisses ne parviennent pas au consommateur final.
Le ministère du Commerce a annoncé récemment le lancement d’une enquête sur le monopole sur le marché local, notamment celui des aliments de base comme l’huile, le sucre et la farine qui, selon lui, est à l’origine de la hausse des prix. Qu’en pensez-vous ?
Comme chaque année, le ministère du Commerce intensifie ses efforts, particulièrement durant le mois de Ramadhan pour réguler les activités de commerce. Cevital, entreprise citoyenne, a toujours été dans ce combat pour moraliser la pratique commerciale et l’ancrer dans le professionnalisme. Maintenant, il faut bien savoir qu’un monopole renvoie à une situation juridiquement bien prévue ; c’est-à-dire le cas où une loi réserve la production et la commercialisation d’un bien ou d’un service à une seule entreprise à l’exclusion des autres. Or, dans le cas des produits que vous citez, les activités de production et de commercialisation sont totalement libres. Pour les huiles, il existe 11 raffineries qui couvrent à 300% les besoins nationaux et dégagent, par conséquent, des excédents pour l’exportation. Idem pour le sucre, avec 5 raffineries sur le territoire national qui couvrent les besoins nationaux à 200% et font également dans l’exportation. Pour la farine, ce sont des centaines de minoteries qui produisent à l’échelle nationale. Vous comprenez donc qu’il y a une concurrence rude, au point où certains opérateurs, dans le raffinage d’huiles, vendent à perte, empruntant aux techniques du dumping, pour se maintenir sur le marché. À mon sens, les hausses de prix peuvent s’expliquer d’abord par un renchérissement des prix des matières premières sur les marchés internationaux. Il y a également le poids de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est à 17% pour les huiles et le sucre, ce qui me parait assez élevé, comparé à certains pays où elle n’existe pas (Tunisie, Égypte, Syrie) ou d’autres où elle est vraiment réduite (Maroc: 7%, France : 5,5%). C’est à ce niveau que nous appelons à rechercher les causes structurelles de ces hausses dans le cadre d’un travail concerté, auquel nous sommes prêts à apporter toute notre contribution.

En présence des autorités de la wilaya Rebrab présente son projet du complexe sidérurgique à Jijel

Le futur complexe sidérurgique devant être réalisé par le groupe Cevital dans la zone de Bellara à Jijel permettra la création de quelque 5 000 emplois directs et 50 000 autres indirects.
Quelque 5 000 emplois directs seront créés par le futur complexe sidérurgique devant être réalisé par le groupe industriel algérien Cevital dans la zone de Bellara (est de Jijel), a annoncé, jeudi, son promoteur, Issad Rebrab. Lors d’une séance de présentation du projet, organisée en présence des autorités de la wilaya et des responsables des secteurs concernés, le promoteur a notamment rappelé que ce projet industriel “non polluant” créera 3 500 emplois dans sa phase de chantier et 50 000 autres emplois indirects. Le complexe utilisera le procédé de “réduction directe” de gaz naturel, sans hauts fourneaux ou autres dispositifs classiques, a ajouté le patron de Cevital. “Cela vaut aussi, et surtout, par la dynamique qui va se créer dans la région à la faveur de ce projet”, a également indiqué à l’APS M. Rebrab, dont le groupe est le premier à vouloir s’implanter à Bellara, alors que deux autres groupes industriels étrangers (ArcelorMittal et El-Izz) auraient abandonné la course. Prévu sur le site de Bellara sur une superficie de 300 hectares, ce complexe qui tournera avec 5,1 millions de tonnes de produits sidérurgiques à l’import et à l’export fonctionnera selon une technologique de pointe, “loin de toute forme de pollution ou rejets solides, liquides ou gazeux”.
Le dossier de ce projet, déposé à l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), il y a deux ans, attend le feu vert du Comité national des investissements (CNI), a-t-on précisé. Ce projet coûtera 3,2 milliards de dollars US. Il sera réalisé en 3 modules pour une durée globale de 44 mois. La wilaya de Jijel, a indiqué le wali, est en mesure de répondre aux besoins exprimés par le futur complexe industriel qui fera appel également à une partie des quais du port de Djen Djen pour l’importation et l’exportation de produits de l’usine. Lors de cette prise de contact avec les responsables et les élus locaux,
M. Rebrab s’est également dit disposé à réaliser à Jijel une usine d’aluminium de concert avec le leader mondial Rio Tinto, pour une capacité de 1 500 000 tonnes/an, “pour peu que le gouvernement donne son aval”. Avec un investissement de 7 milliards de dollars, ce serait le plus grand complexe d’aluminium dans le monde en termes de capacité de production, a-t-il souligné. Plusieurs questions liées au futur complexe sidérurgique de Bellara ont été passées en revue lors de cette prise de contact avec le promoteur qui a mis à profit son déplacement à Jijel pour présenter le groupe dont il préside. En marge de cette visite, M. Rebrab a déclaré que son groupe veut investir à Jijel, notamment dans le développement de l’agriculture et des activités liées à ce secteur (maraîchage, élevage bovin) et fait part d’un important programme d’investissement dans la région dans d’autres créneaux créateurs d’emplois et générateurs de richesses.

Conférence du P-DG de Cevital à l’IDRH d’Oran L’expérience d’un Groupe en débat

L’entame des cycles de conférences, se tenant comme chaque année à l’École de management-IDRH d’Oran, a été lancée jeudi par une conférence d’Issad Rebrab, P-DG du Groupe industriel Cevital, qui clôturait en même temps des journées portes ouvertes, consacrées à la “formation-création d’entreprises pour les jeunes diplômés.” 
Pour le directeur de l’IDRH, Mohamed Bahloul, l’invité du jour s’imposait presque naturellement pour rappeler à ses étudiants, présents dans la salle, que la légitimité des nouvelles figures sociales se fera par l’entreprise qui place au cœur de ses préoccupations les ressources humaines et la création de richesses, pour la promotion sociale, cela va sans dire.
Durant deux heures, et devant un auditoire de jeunes étudiants impressionnés et d’universitaires, Issad Rebrab retracera le parcours qui mènera à la construction de son Groupe Cevital. “Entreprendre en Algérie : l’expérience d’un leader” étant le titre de sa conférence.
Fort, aujourd’hui, de pas moins de 25 entités divisées en pôles : les industries primaires, la construction, la distribution, les services et manufactures, et l’industrie agroalimentaire, le Groupe est quasiment né à partir des années 1970 d’un cabinet d’expertise-comptable créé par Issad Rebrab, et d’une prise de participation en 1971 dans une petite société de transformation métallique Socomeg, puis de la création de nouvelles sociétés ou de rachat d’autres.
En 1998, était créée la SPA Cevital, dont la stratégie de départ a été de couvrir les besoins nationaux et dégager des excédents pour l’exportation, notamment avec le lancement de ses raffineries d’huile et de sucre blanc. Viendront, ensuite, d’autres sociétés telles que Hyundai Motors, Samha en 2007, la nouvelle raffinerie de sucre de blanc, etc.  Fort d’un rythme de croissance à deux chiffres, le Groupe Cevital s’appuie sur une stratégie industrielle expliquée par son P-DG, qui n’hésitera pas à user de  concepts et d’images à même de faire réagir son auditoire, comme le célèbre slogan du parti communiste chinois à l’ère de l’ouverture “Enrichissez-vous… Enrichissez-vous dans la légalité, si tous les Chinois sont riches, c’est toute la Chine qui est riche”, ou encore, par une sorte de “Yes we can”, très local.
Mais, si pour le patron de Cevital, chaque “investissement a sa logique, qu’il soit rentable dans un créneau porteur et à forte valeur ajoutée… avec une gouvernance basée sur la délégation de pouvoir, la recherche et développement, la transparence financière et de l’information”, les investissements, qui sont au cœur du développement économique et de la richesse, sont les ressources humaines, insistera-t-il à maintes reprises. “Aujourd’hui, nous n’avons pas de contraintes de financement ; les deux seules contraintes sont celles de l’environnement et l’insuffisance des ressources humaines de qualité.” Ajoutant à la satisfaction des étudiants, “les Algériens sont capables quand ils évoluent dans des conditions saines et stimulantes.”
Il ne manquera pas, à ce stade du débat, de glisser que les pays qui connaissent des croissances à deux chiffres sont ceux qui ont investi dans les ressources humaines, et de donner l’exemple de la Corée du Sud. “En 1960, le PNB de ce pays était de 60 dollars, en Algérie, il était plus de 3 fois plus élevé, aujourd’hui, ils sont passés à 20 000 dollars et nous à 4 000 dollars.” La grande contrainte de l’entreprise, selon lui, est bien cette question des ressources humaines, reconnaissant que même pour Cevital cela reste un grand défi.  Interrogé sur les lourdeurs bureaucratiques de l’environnement de l’entreprise en Algérie, cause souvent de bien de blocage, Issad Rebrab tiendra d’abord, lui aussi, à “dé-diaboliser” le privé en rappelant que son Groupe reverse 59% de la valeur créée sous forme de contribution au budget de l’État. “M. Rebrab a également expliqué qu’il travaille avec l’ensemble de ses partenaires à l’amélioration des facteurs de l’environnement, tant au niveau micro que macroéconomique.” D’ailleurs, si le Groupe Cevital a vu sa croissance se développer à l’horizontal, avec une diversification poussant à une continuelle adaptation de la structure de l’organisation du Groupe, c’est en partie pour faire avec les contraintes de cet environnement, qui ne permet pas encore les investissements de capitaux à l’étranger.
Lors de son exposé, le patron de Cevital aura à cœur de présenter les grands projets de son Groupe dont les impacts économiques sont à rapprocher, expliquera-t-il, des enjeux de développement pour les années à venir. Nous citerons le projet du complexe chimique d’Arzew de propane au polypropylène qui devrait permettre la création de près de 3 000 PME-PMI en aval, 5 cimenteries, les énergies renouvelables avec le projet Desertec, une usine de panneaux solaires à couche mince,  etc. Des projets qui nécessiteront des financements nationaux et étrangers et qui, conclut M. Rebrab, “contribueront par leur impact socioéconomique à la création de richesses et à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens.” 

HYUNDAI MOTOR ALGERIE Omar Rebrab inaugure la direction régionale à Oran

M. Omar Rebrab, directeur général de Hyundai Motor Algérie (HMA) était, hier, à Oran où il a procédé à l’inauguration de la direction régionale de HMA. Une assistance nombreuse était venue au nouveau siège où le directeur général a tenu à conduire les représentants de la presse nationale et les visiteurs à travers la superstructure réalisée à Es-Sénia.
Ainsi, le show-room, les dépendances administratives, les ateliers de maintenance, l’aire de stockage et le magasin des pièces de rechange sont répartis sur une superficie bâtie de l’ordre de 2 319,76 m2 sur un terrain total de 3 755 m2. Le rez-de-chaussée est construit sur une superficie de plus de 1 576 m2, avec une architecture moderne et spacieuse. Comme le soulignera le directeur général de HMA, l’objectif est de parvenir à satisfaire une clientèle exigeante. Un investissement de l’ordre de 550 millions de dinars et 25 mois de travaux (juillet 2008-août 2010) ont été nécessaires pour la réalisation de ce projet. Selon le premier responsable de HMA, la direction régionale d’Oran passera de 30 à 100 employés dans un futur très proche. “HMA s’inscrit dans une logique de créateur d’emplois au profit des jeunes”, a indiqué Omar Rebrab. Des projets d’extension sont prévus et déjà l’élargissement des activités de service après-vente (SAV), de la pièce de rechange et d’autres structures liées directement à la direction régionale de HMA est inscrit sur l’agenda du directeur général. Des perspectives concernant la livraison immédiate du véhicule au client (en 2011) est envisagée alors qu’un stock permanent de 200 véhicules, parqués sur une surface de 2 856 m2, y est d’ores et déjà visible. Deux projets relatifs à l’acquisition d’un hangar et d’un terrain de 600 m2 sont aussi inscrits dans le cadre de l’extension de l’atelier qui est actuellement de 10 postes. Le magasin des pièces de rechange, au centre de l’édifice, s’étale sur 280 m2. Omar Rebrab rassure quant à la disponibilité de la pièce de rechange, avec une fourchette variant entre 6 000 et 8 000 références. La politique de rapprochement avec le client est un aspect important chez HMA qui accompagne les grandes entreprises industrielles en tenant compte des accords passés entre les banques en matière de leasing. La direction régionale devra rayonner sur la distribution et la maintenance des véhicules légers Hyundai à travers les wilayas de l’ouest et la même politique sera appliquée à Constantine, à Annaba ainsi qu’au sud du pays. Il est à noter la présence de figures sportives, politiques et du cinéma.

Cevital Une délégation de diplomates reçue par M. Rebrab

 Une forte délégation de diplomates d’Europe, d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie a été reçue, hier, par le P-DG de Cevital, M. Issad Rebrab. Cette escale de plusieurs heures survient après la participation la veille à la 9e édition de la Fête de la figue dans la commune Béni Maouche, située à quelque 80 km de Béjaïa et à plus de 1 000 mètres d’altitude.
Invitée par l’ancienne ministre de la Solidarité, Mme Saïda Benhabylès, en sa qualité de présidente du Mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale, la délégation, composée d’ambassadeurs, d’ambassadrices et de conseillers économiques de plusieurs ambassades, a tenu à visiter le complexe de Cevital.
L’ambassadrice de Belgique, Mme Claudia Van Driessche, n’a pas caché son admiration quant à l’importance de Cevital. “Je n’en revenais pas quand M. Rebrab avait avancé le chiffre de 4 500 travailleurs employés dans l’entreprise. C’est vraiment encourageant”. Et dans ce sens, l’objectif de la visite a été atteint, a insisté Mme Benhabylès. D’une part, la délégation a eu à se rendre compte de visu que le recouvrement de la paix est une réalité. Elle a fait plus de 80 km dans tout l’arrière-pays béjaoui jusqu’à Béni Maouche. “Et elle a été très bien accueillie par la population locale dont des femmes qui ont été très impliquées”. La délégation a eu à découvrir cela que ce soit à Béni Maouche, à Seddouk ou à Sidi-Aïch. “Partout, le drapeau algérien flotte sur les frontons des institutions”. Et en dernier lieu, le volet économique de la visite. “On a montré à travers l’exemple de Cevital qu’il est possible de travailler, d’investir et d’espérer un développement durable”, a conclu l’ancienne ministre.

Les petits épargnants se distinguent dans la souscription Alliance Assurance

La souscription au capital de Alliance Assurance ouverte à la bourse d’Alger pour 1,4 milliard de dinars d’actions prend fin ce jeudi sans prolongation de son délai. Elle a été bouclé grâce notamment à une bonne réaction des petits porteurs qui ont débordé la part de 33,4% qui leur était réservé. Un bon signe pour la bourse d’Alger.



Trente entreprises du Forum des chefs d’entreprises (FCE) ont organisé en soirée ce lundi 29 novembre à Cheraga, un diner cérémonial de souscription au titre d’Alliance Assurance à l’avant-veille de la clôture de l’opération d’ouverture de capital de 1,4 milliard de dinars à la bourse d’Alger. Pourtant, si les objectifs de levée de fonds de la  seconde compagnie d’assurance privée en Algérie paraissaient atteints à deux jours du tombé de rideau, ce  sera sans doute plus le fruit d’un mouvement de petits porteurs. La part, d’un tiers du montant de la souscription réservée aux particuliers été largement débordé dimanche dernier au début de la dernière semaine de l’opération. Une source près des banques partenaires de la souscription évoque « plus de 50% des actions » achetées par des particuliers, «  et cela continue ». La partie réservée aux personnes morales (Entreprises) devrait être souscrite normalement, bouclée probablement avec les 30 entreprises du FCE, acquéreuses lundi du titre Alliance. L’adhésion des petits épargnants, pour près d’un milliard de dinars en projection de clôture, est donc la bonne nouvelle de cette aventure de la première ouverture du capital en bourse d’un privé algérien. Un directeur d’agence CPA, affirme que le travail de cession du titre Alliance Assurances lui a été largement facilité par « une campagne très efficace autour de l’opération. A la fin ce sont mes clients qui venaient me demander comment faire pour acheter des actions d’Alliance assurance ».


Tiaret à la tête des souscripteurs à J-4

La couverture médias large et dense, en comparaison avec de précédentes levées de fonds sous la forme d’emprunt obligataire (Exemple Dahli pour Alger Medina), n’est pas la seule explication à la bonne réponse de l’actionnariat populaire. La cartographie nationale des réservations de titres – mettait au jeudi 25 novembre, avant validation par la Cosob, la wilaya de Tiaret en tête des souscripteurs dans le pays. « Ce qui rend bien compte de l’existence de vrais réservoirs d’épargne financière en quête d’emplois » commente le directeur d’agence. Selon une source proche de Alliance Assurance, certaines banques (Société Générale, BDL), ont eu « un retard à l’allumage » dans le placement des titres Alliance Assurance « car elles avaient misé dans leur plan de vente sur le réseau des agences « corporate » (dédiées aux entreprises) avant que le titre ne s’avère être vendable sur tout le réseau », grâce à l’intérêt des petits et moyens épargnants. La naissance, certes modeste à cette échelle de capitalisation, d’un actionnariat populaire n’est pas une bonne nouvelle uniquement pour Alliance Assurance qui pourra compter sur un volant d’actionnaires plus large et plus mobile. Toutes les autres entreprises privées (MLA, filiale de Cevital, NCA Rouiba, Watania, ect…)  qui envisageaient d’opérer à  une croissance de leurs fonds propres en ayant recours à la bourse d’Alger devraient être sécurisé par l’issue de ce test à taille réelle. Elles ne devraient pas être otages des institutionnels, un type partenaire souvent jugé quelque peu encombrant s’ils venaient à parvenir au conseil d’administration.

Conférence Etats-Unis-Maghreb sur l'entreprenariat Les Américains promettent « un éventail passionnant de nouveaux partenariats avec la région du Maghreb »

Le Secrétaire américain adjoint à l'économie, à l'énergie et aux affaires commerciales, Jose W. Fernandez, annoncera mercredi à Alger à l’ouverture de la conférence Etats-Unis – Maghreb sur l’entreprenariat prévue à l’hôtel Hilton « un éventail passionnant de nouveaux partenariats avec la région du Maghreb », indique mardi un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Alger dont TSA a reçu une copie. «Cette initiative de partenariat avec l'Afrique du Nord a été développée conjointement avec de nombreux partenaires des secteurs public et privé et en collaboration avec chacun des cinq pays impliqués dans cette initiative : l'Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie », précise le communiqué.
Organisé par le département d’Etat, en collaboration avec le Conseil d’affaires algéro-américain, cet évènement s'inscrit dans le prolongement du sommet présidentiel sur l’entreprenariat tenu à Washington en avril dernier et auquel avaient participé de nombreux entrepreneurs et hommes d’affaires algériens dont le patron de Cevital. La conférence verra la participation d’une délégation de conférenciers américains composée d’entrepreneurs et de représentants de plusieurs institutions tel que Kauffman Fondation, Angel Capital Association, Tech Town Incubator à Detroit, Social Entreprise Alliance, U.S. Civilian Research and Development Foundation, Education for Employment Foundation, Institute for Arts Entrepreneurship, Haas School of Business de l’Université de Californie à Berkeley et Babson College.
L’étudiant américain Brent Skoda qui a été récemment nommé lauréat du prix Global Student Entrepreneur de l'année 2010 sera également présent à la conférence (le prix Global Student Entrepreneur Award -GSEA- est le plus grand concours d’étudiants entrepreneur au monde). Il y aura aussi la présence de jeunes entrepreneurs et de chefs d'entreprises d'Afrique du Nord et de la diaspora d'Afrique du Nord ainsi que des chefs d'entreprises et entrepreneurs américains.
« L'entrepreneuriat est vu comme un moyen de partager les idées et d’établir à la fois la sécurité et l’opportunité à travers le monde. Par conséquent, l'esprit d'entreprise est un pilier de dialogue américain avec les autres pays. Les Etats-Unis ont mis l'accent sur les jeunes entrepreneurs. Avec sa population croissante de jeunes, le Maghreb est un endroit idéal pour lancer ce partenariat », explique le communiqué. Outre le renforcement de l’engagement économique américain dans la région du Maghreb, cette conférence permettra aux participants d’échanger leurs expériences, de tisser des liens et de créer des réseaux. Elle vise également à créer, à terme, une synergie entre les pays maghrébins dont l’intégration est paralysée par le conflit sahraoui.
« Le partenariat offrira également plusieurs pistes pour permettre aux partenaires du monde des affaires, des universités et des organismes publics dans le Maghreb et aux Etats-Unis de travailler plus étroitement ensemble afin de promouvoir les possibilités économiques dans la région. La multiplication des liens transfrontaliers dans le Maghreb permettra aux entrepreneurs de la région de faire un meilleur usage des outils disponibles pour s'attaquer aux grands problèmes socio-économiques, tel que le chômage élevé des jeunes », conclut le communiqué.

Le projet Desertec selon CEVITAL

Qu’est-ce qui vous a poussé à intégrer la fondation Desertec ?
Desertec est un projet du futur avec lequel on a beaucoup d’intérêts communs et auquel on croit. Cevital est producteur de verre plat, de panneaux solaires à couches minces. Un entrepreneur cherche un marché viable et sûr, et nous somme un pays très ensoleillé, donc il existe un marché immense. Nous serons producteurs intégrés à 95%. Desertec soutient une industrie écologique et durable pour l’Algérie et l’humanité.
Pourquoi les autorités algériennes se montrent-elles hésitantes ?
Il y a confusion dans les esprits sur ce qu’est Desertec. Ce n’est pas la fondation qui viendra investir en Algérie. Desertec est une fondation à but non lucratif qui tente de faciliter le développement des énergies renouvelables, mais aussi de sensibiliser les pays européens sur la nécessité de miser sur les énergies renouvelables et les pays du sud de la Méditerranée à investir dans ces mêmes énergies. Au final c’est du gagnant-gagnant.
Pensez-vous que l’énergie solaire est l’énergie de demain ?
Tout le monde sait très bien que dans quelques années, les énergies fossiles seront épuisées. La demande est en croissance constante tandis que l’offre baisse. Les alternatives sont l’énergie solaire et le nucléaire. Je pense que contrairement aux centrales solaires, les centrales nucléaires sont dangereuses et consomment une matière première qui n’est pas inépuisable. Il y a aussi le souci de traitement de déchets radioactifs. Et puis le dernier point reste le coût, aujourd’hui encore, l’investissement des centrales solaires revient moins cher que les centrales nucléaires.
Certains reprochent à Desertec son coût jugé trop élevé 400 milliards d’euros ? Où trouver l’argent ?
L’argent ne manque pas, c’est la confiance qui fait défaut. Si aujourd’hui, j’ai la garantie de vendre de l’énergie solaire à une valeur donnée qui pourra rembourser le coût de l’investissement, on commencera à travailler.
Le prix du watt reste encore élevé, sera-t-il rentable d’ici la mise en marche du projet ?
Avant, le watt installé coûtait entre 6-8 dollars. Aujourd’hui, il revient à 70 centimes de dollars et nous pensons le descendre à 5 centimes d’ici 2015. L’énergie solaire va être compétitive avec l’énergie fossile. Aujourd’hui la balle est dans le camp des Européens. La question que j’ai posée lors de mon intervention à la première conférence annuelle de Desertec à Barcelone, c’est à quel prix les pays européens sont prêts à acheter l’énergie solaire ? C’est à partir de la réponse qu’on me donnera qu’on connaîtra la rentabilité du projet.
L’initiative Desertec devra faire face à plusieurs contraintes géopolitiques, l’initiative pose-t-elle un problème de souveraineté pour l’Algérie ?
L’Algérie a toutes les raisons d’être partie prenante du projet. Il n’y a pas de problème de souveraineté : le sable est algérien, le gaz est algérien, les onduleurs et boites de jonctions seront fabriqués en Algérie. On développera l’industrie et on créera des emplois. L’énergie produite servira d’une part à satisfaire la demande nationale et d’autre part exporter à l’international et créer de la valeur ajoutée. Les fermes solaires substitueront l’électricité à l’utilisation de gaz naturel, qui pourra être exporté et économisé aussi.
Faudra-t-il attendre que des câbles sous-marins soient réalisés entre les deux continents pour commencer à exporter de l’énergie ?
Ces câbles seront comme le cordon ombilical entre les deux continents. En attendant leur réalisation, on pourrait exploiter des câbles déjà existants, comme un câble qui relie l’Espagne au Maroc. Un qui relie l’Algérie au Maroc. La Tunisie réalise aussi un câble vers la Sicile en Italie.
Nina Sellés
El Watan (26/11/2010)

USA-Maghreb -Vers la création d’un think-tank, le « Maghreb Board »

Alger accueille les 1 et 2 décembre 2010 la « Conférence USA-Maghreb pour l’entreprenariat". Les travaux se dérouleront à l’hôtel Hilton, en présence du Secrétaire d'État adjoint aux affaires économiques, de l'Energie et du Commerce, Jose W. Fernandez, et de Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de l’Investissement et de la PME.



Plusieurs dizaines de chefs d’entreprises des cinq pays du Maghreb prendront part à la conférence qui fait suite au sommet présidentiel sur l'entrepreneuriat (Presidential Summit on Entrepreneurship), organisé les 26 et 27 avril 2010 au Ronald Reagan Building (Washington DC - USA), avec la participation d’investisseurs, d’universitaires et de dirigeants de réseaux d'entrepreneurs de plus de 40 pays du monde arabo-musulman. Parmi les participants algériens au Sommet de Washington on notera celles de Hind Benmiloud présidente de la Fédération Algérienne de Franchise (FAF), Issad Rebrab, PDG de Cevital, Slim Othmani, PDG de NCA-Rouiba, Dalila Nedjem, des éditions Dalimen, Ali Kahlan, président de l'Association algérienne des fournisseurs des services internet (AAFSI), et Mohamed Tibaoui, directeur du World Trade Center Algeria.

« Maghreb Board »

En avril dernier, il a été décidé de réunir à Alger des acteurs les plus en vue de l’entreprenariat et de la création d’entreprises dans la région du Maghreb. Le but étant de créer un « Maghreb Board », une sorte de think-tank dont la mission est de réfléchir aux meilleurs moyens d’encourager et de promouvoir l’entreprenariat, comme nous l’explique Slim Othmani. L’intérêt des Etats-Unis est d’identifier des entrepreneurs « avec qui l’économie américaine pourrait établir des liens », « construire un espace de communication entre les chefs d’entreprises », en particulier « la nouvelle génération ». La conférence était donc initialement orientée vers des chefs d’entreprises maghrébins et non pas les organisations patronales, « hormis « INJAZ al-Arab », une association de chefs d’entreprises dont la mission est d’aider à la promotion de l’entreprenariat », précise encore M. Othmani. Les organisations patronales seront quand même présentes pour apporter leurs expériences. Les entreprises maghrébines pourront « parler en bloc homogène » pour intervenir dans la mise en place du think-tank dont la création sera chapeautée par ASPEN Institute qui se définit pour mission de « favoriser le leadership fondé sur des valeurs, encourager les individus à réfléchir sur les idéaux et les idées qui définissent une bonne société, et fournir un lieu neutre et équilibré pour discuter et agir sur les questions essentielles ».

« Université Maghrébine »

Parmi les projets en gestation, figure la création d’une « Université Maghrébine », qui « pourrait être le fruit d’un investissement public-privé », selon le patron de NCA. Une idée à débattre. Plusieurs thèmes seront abordés lors de cette rencontre. Parmi eux : « L'entrepreneuriat des jeunes au Maghreb », « L’accès au financement dans le Maghreb », « Opportunités et défis: Récits d’entrepreneurs du Maghreb », « Opportunités et défis: Récit d’entrepreneurs américains », « Lancer des opportunités économiques à travers la diaspora maghrébine », « La création régionale d'emplois et les possibilités économiques pour les jeunes », les « Réseaux », « Présentation du partenariat avec l'Afrique du Nord pour les opportunités économiques » (NAPEO) et « Partenaires pour un nouveau départ (PNB) ». L’Institut ASPEN présentera son « Appel à l’action », et une session formation sur la création de Start-up aura lieu au cours de cette conférence.

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Parmi les participants on notera également : Dr. Ismael Chikhoune et Paul Mikolashek, Présidents de l’U.S. - Algeria Business Council (USABC), David Pearce, l’Ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Douja Ben Mahmoud Gharbi, Président et Associé de DG International, Omar Chaabi, Vice-Président de Ynna Holding, Nassim Lounes, Organisation des Jeunes Entrepreneurs du Maghreb (CJD Maghreb), Lina El Yakhloufi, Directeur INJAZ Student – Maroc, Amel Chouikh, lauréat de la compétition Algeria Start-Up Initiative Business Plan, Abdelhakim Meftahi, fondateur de Resotex, Walter Jones, Walter Jones, directeur exécutif Etats-Unis de la Banque africaine de développement (BAD), Saqib Rashid, Vice-Président Abraaj Capital, Mohammed Mehdi Khemiri, PDG Innovest, Jonathan Ortmans, Kauffman Foundation, Président de Global Entrepreneurship, Arezki Daoud, fondateur de North Africa Advisors éditeur de The North Africa Journal, Isaad Rebrab, PDG Cevital, Obadah Rachidi, Moroccan American Center (USA), Lisa Nitze, PDG de Social Enterprise Alliance, Nabil Karoui, PDG de Nessma TV, Brahim Benabdeslem, Management Development Institute, Mehdi Douss, AIESEC Tunisie.

Issad Rebrab

né à Taguemount-Azouz en Kabylie (Algérie) en 1944, est un entrepreneur algérien et PDG du groupe industriel Cevital, plus importante entreprise privée algérienne, employant 12 000 personnes[1].
Isaad Rebrab possède le journal "privé" Liberté, et est président de Hyundai Motors Algérie, dont il vient de confier la gestion à son fils Omar.
Le groupe Cevital vient d'ouvrir trois importantes usines, l'une spécialisée dans la fabrication de verre plat, la seconde nommée CEVICO et spécialisée dans la construction et la troisième dans l'électroménager située à Setif et construite en partenariat avec Samsung.
Comme la majorité des membres du syndicat patronal algérien officiel, il a publiquement soutenu la loi de finances 2009, qui vise à réduire drastiquement les importations privées mais aussi les crédits aux particuliers[1].