vendredi 3 décembre 2010

Algeria's Cevital plans $8bln solar energy project

ALGIERS (Reuters) 
Algeria's largest private company Cevital is seeking foreign investors to help it build an $8 billion solar power complex to export electricity to Europe, the company's renewable energy chief said.
International investors want to use plentiful sunlight in north Africa to power energy-hungry Europe, but while projects are moving ahead in neighbouring Morocco, Algeria's government has held back, saying it favours homegrown projects instead.
"We are working on a projct of 2,000 Megawatts. This will cost an estimated $8 billion," Boukhalfa Yaici, Cevital's Renewable Energies Project Manager, told Reuters.
The electricity the project would generate is about the same as a mid-sized nuclear power station in the United States.
"What will determine the speed is the contribution of European Union (companies) to developing this energy project," he said in an interview.
"Our partners can contribute through the construction of undersea lines, for example, from Algeria to Italy and Spain. All options are on the table."
Major firms including Simens, RWE and Deutsche Bank have formed the Desertec consortium, a 400 billion euro plan to use solar power from the Sahara desert to supply 15 percent of Europe's power by 2050.
HOMEGROWN SOLAR POWER
Cevital is a member of the consortium but Algeria's government -- which is tightening rules on foreign investment -- has said it does not want foreigners exploiting its solar energy and is only interested if local firms play a central role.
Yaici said Cevital's solar project will fit in the with the government's policy of favouring Algerian firms and promoting exports outside the dominant oil and gas sector.
"It would be good to find a viable alternative solution to make possible this kind of exports. Cevital aims to be the biggest exporter of non-hydrocarbon products," Yaici said.
Family-owned Cevital has interests ranging from sugar refining, to car imports, vegetable oil and margarine, and running hypermarkets.
The Cevital executive did not say how the company's solar power project would fit in with the Desertec plan but he said his firm still backed it.
Countering allegations Desertec would exploit developing countries, he said the project would supply a large portion of North Africa's energy needs and also help develop local renewable energy industries.
"Many components can be made locally. We want to be an industrial partner for this project," he said. "The (Desertec) project is feasible and profitable for both exporters and importers. Financial problems will not arise."

Projet de polypropylène de Cevital : Rebrab investit 750 millions de dollars

Le projet de polypropylène, datant de deux ans, coûte environs 750 millions de dollars au patron de Cevital. Il a atterri la semaine dernière au niveau du Conseil national des investissements (CNI), selon Isaad Rebrab.
M. Rebrab a affirmé que «le projet de polypropylène vient tout juste de passer au niveau du CNI, alors qu’il date de deux ans». Il souhaite qu’il soit «en bonne voie» car, selon lui, «on le renvoie d’une institution à une autre». Le polypropylène dont la matière première est le propane peut être produit en Algérie, car celle-ci en produit 18 millions de tonnes alors que le coût de la tonne importée est estimé entre 350 et 750 dollars sur le marché international. Il a indiqué que l’Algérie importe du polypropylène pour 950 dollars la tonne. Le polypropylène est utilisé dans bon nombre d’activités notamment dans l’emballage en tout genre, le textile, les ustensiles, la tuyauterie et les tenues de chirurgien, selon ce patron.
A titre indicatif, pour l’emballage du ciment, plus de 170 usines sont nécessaires pour répondre seulement aux besoins nationaux sans les possibilités d’exportation. Interrogé sur son projet d’industrie automobile, le patron de Cevital dira : «on (les pouvoirs publics) m’a proposé le port de Mostaganem dont la superficie est de juste 50 hectares (ha). Il n’y a pas 5 000 ha» en signalant la nécessité de trois grands ports de dimension internationale, car le tonnage des navires a augmenté passant ainsi de 50.000 à 500.000 tonnes. Il relèvera que «le coût de transport peut grever le prix de revient et la compétitivité de l’entreprise. Pour réaliser un tel projet, M. Rebrab dira : «faut-il que l’on (Etat) construit un port de taille mondiale pour y installer une sidérurgie et des complexes pétrochimiques et faire de l’intégration. Pour rappel, ce méga projet Cap-2015 consiste en un méga - complexe logistique, industriel et énergétique avec un port à Cap Djinet, dans la Wilaya de Boumerdès, et une ville nouvelle pouvant contenir 250.000 habitants. Il est censé créer 100.000 emplois directs et un million de postes de travail indirects. Pour ce projet, un investissement de 30 milliards de dollars prévus.
Issad Rebrab attend toujours la réponse pour son projet de banque. Il y a 4 ans, le projet de la Banque méditerranéenne pour le crédit et l’investissement, lancé par Cevital et trois autres partenaires financiers d’envergure mondiale, attend toujours une réponse de la Banque d’Algérie. Il est également utile de revenir sur le projet d’investissement à Bellara, où, il compte développer un projet sidérurgique après le retrait du dossier du Groupe italien Beltrame.

Sonatrach et Cevital jouent dans la cour des grands

Deux entreprises algériennes se positionnent dans le groupe des African Challengers établi par le célèbre cabinet international de conseil Boston Consulting Group (BCG) très connu d'ailleurs pour avoir mis en place les premières matrices de positionnements concurrentiels usitées dans le groupe de développement marketing. Il s'agit du groupe Sonatrach, première entreprise africaine, et du groupe alimentaire Cevital, première entreprise privée algérienne.
En effet, selon, l'hebdomadaire Jeune Afrique, les quarante plus grandes entreprises africaines ont été passées au scanner par le Boston Consulting Group. Conclusion de l'étude : le continent se positionne comme l'un des marchés mondiaux les plus prometteurs, à l'image de ceux des BRIC.
Dans ce sens, le dernier rapport du Boston Consulting Group (BCG), publié le 2 juin et intitulé " African Challengers : Global Competitors Emerge from the Overlooked Continent ", le " top 40 " des entreprises africaines commence à concurrencer sérieusement les entreprises du Nord et s'imposent désormais comme des leaders mondiaux dans leur secteur.
La majorité des nouveaux challengers africains (35 sur 40) proviennent de huit pays, gentiment dénommés les " Lions africains " : Afrique du Sud, Algérie, Botswana, Égypte, Maurice, Libye, Maroc et Tunisie. Environ 30 % d'entre eux sont des entreprises publiques, 25 % sont dans les services financiers, 20 % dans l'énergie et les matières premières (mais réalisent plus de la moitié des bénéfices totaux), 15 % dans les télécoms, les nouvelles technologies et les médias, et le reste - 10 % - sont dans la logistique, les services et les biens de consommation. " Même si peu l'ont perçu à ce stade, une nouvelle génération d'entreprises africaines se développe sur la scène internationale. Ces nouveaux challengers africains se sont structurés, ils ont amélioré leur productivité et continuent de le faire, ils s'internationalisent, notamment par des fusions-acquisitions transfrontalières. Ils sont devenus des leaders régionaux ", observe Patrick Dupoux. Et leur rentabilité, avec une marge opérationnelle moyenne de 20 % contre 15 % pour le S&P500, par exemple, dépasse de loin celle des entreprises occidentales…
L'Algérie y est représentée avec la société nationale des hydrocarbures Sonatrach et Cevital.
Sonatrach est la plus importante compagnie d'hydrocarbures en Algérie et en Afrique. Elle intervient dans l'exploration, la production, le transport par canalisations, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures et de leurs dérivés. Adoptant une stratégie de diversification, Sonatrach se développe dans les activités de génération électrique, d'énergies nouvelles et renouvelables, de dessalement d'eau de mer, de recherche et d'exploitation minière. Poursuivant sa stratégie d'internationalisation, Sonatrach opère en Algérie et dans plusieurs régions du monde : en Afrique (Mali, Niger, Libye, Egypte), en Europe (Espagne, Italie, Portugal, Grande-Bretagne), en Amérique Latine (Pérou) et aux USA. Avec un chiffre d'affaires de près de 64,975 milliards de US$ réalisé en 2008, Sonatrach est classée 1er compagnie en Afrique et 12e compagnie dans le monde. Elle est également 4ème exportateur mondial de GNL, 3e exportateur mondial de GPL, et 5ème exportateur de Gaz naturel.
Pour sa part, le groupe Cevital qui compte actuellement 12 500 employés, envisage de lancer au cours des 3 prochaines années des investissements à hauteur de 4 milliards de dollars et entend atteindre un effectif de 25 000 employés. Il est vrai que depuis une dizaine d'années le groupe Cevital enregistre une croissance continue à deux chiffres. Aussi, Cevital est le premier exportateur hors-hydrocarbures en Algérie. Ainsi, 70% de la production de verre produits par MFG sont exportés vers l'Europe. Le groupe Cevital est présent dans 10 métiers organisés dans un holding de 24 filiales axées en 5 pôles d'activité, à savoir agro- industrie/industries primaires/services et manufactures/construction/ distribution. Le groupe Cevital a décidé, à l'image des grandes entreprises internationales mieux gérées, d'adopter un mode de gouvernance de classe mondiale. Le groupe nourrit de grandes ambitions et entreprend de nombreux projets.
Klilya B.

Passer du stade d’importateur à celui d’exportateur à moyen terme Complexe Samsung Samha : un partenariat de qualité

Ce mégaprojet du groupe Cevital a coûté 6 milliards de dinars sur fonds propres dudit groupe. Avec un taux d’intégration avoisinant les 99% dans la plupart des produits et créant plus de 1 000 emplois en attendant d’atteindre les 3 500 dès 2011.

Accompagné de Son Excellence l’ambassadeur de la Corée du Sud ainsi que d’une forte délégation composée de cadres supérieurs de Samsung, du Groupe Cevital et des autorités de la wilaya, à leur tête le chef de cabinet du wali de Sétif, M. Issad Rebrab, patron de Cevital, a inauguré hier la cinquième usine au monde du leader mondial de l’électroménager et de l’électrotechnique, Samsung, à la zone industrielle de Sétif. Ce mégaprojet du groupe Cevital a coûté 6 milliards de dinars sur fonds propres dudit groupe.

Avec un taux d’intégration avoisinant les 99% dans la plupart des produits et créant plus de 1 000 postes de travail en attendant d’atteindre les 3 500 emplois dès que le complexe atteindra sa vitesse de croisière prochainement. L’usine de Sétif, qui s’étale sur une superficie de près de 10 hectares dont de 45 000 m2 bâtis en treize mois, exportera une grande quantité de la production vers l’Europe et l’Afrique.

Lors de son intervention en marge de la cérémonie inaugurale, M. Rebrab a déclaré que l’objectif premier de ce projet est “de faire passer l'Algérie du statut de pays importateur de produits électroménagers à celui d'exportateur”. Il a fait savoir que le complexe ne fait pas du montage mais de la production. En effet, selon le n°1 du groupe Cevital qui compte 25 entités économiques réparties à travers les quatre coins du pays, ce nouveau fleuron de l’économie algérienne est un complexe de dernière génération technologique réalisé en collaboration avec un leader mondial dans le domaine de l’électronique et l’électroménager. “Si nos produits sont commercialisés avec le label Samsung, c’est qu’ils sont identiques aux produits fabriqués au niveau des quatre autres complexes dans le monde dont celui de la Corée du Sud. Nous sommes leader national dans tout ce que nous faisons, nous ne travaillons donc qu’avec les leaders et Samsung n’acceptera pas que son image de marque soit altérée, ce qui est valable pour nous aussi”, a indiqué
M. Rebrab devant les journalistes lors d’un point de presse, après la visite de l’usine. Cette dernière produit des climatiseurs, des réfrigérateurs, des machines à laver et des téléviseurs ainsi que des LCD 32. M. Rebrab a souligné les efforts consentis par les responsables de la wilaya de Sétif, à leur tête le wali,

M. Noureddine Bedoui, qui n’a ménagé aucun effort pour la réussite du projet, soit en accordant l’assiette foncière, soit après, en facilitant la réalisation et les branchements afin que se concrétise un tel projet jamais réalisé depuis des années. Le P-DG de Cevital, un groupe qui emploie près de 12 000 personnes à travers toutes ses filiales, a assuré aux Sétifiens qu’ils ont “de la chance d’avoir comme wali un monsieur de la trempe de M. Bédoui” car, a-t-il dit, “M. Bedoui assume toutes ses responsabilités”.

Issad Rebrab a affirmé, en outre, que le potentiel de jeunes universitaires sortants frais émoulus de l’université de Sétif et qui sont “bien payés, respectés et bien encadrés, ont été derrière cette prouesse réalisée en un temps record”. “Le sérieux, l’étude du marché, le choix de la dernière technologie, la production de qualité et surtout l’investissement dans les hommes et les compétences sont les ingrédients de la réussite de tous nos projets”, a attesté le patron de Cevital.

Holy-Dis : contrat avec Numidis en Algérie.

Le groupe d'informatique Holy-Dis a signé un contrat avec Numidis, la filiale distribution du groupe algérien Cevital, portant sur l'acquisition des solutions de planification et d'optimisation de la gestion des temps de travail au sein du supermarché Uno Garidi à Alger.

Numidis prévoit en outre de déployer ces solutions à plus grande échelle en 2009, pour le tout premier hypermarché dans l'Algérois.

Holy-Dis équipe NUMIDIS, les pionniers de la grande distribution en Algérie

Paris, le 9 décembre 2008 - Numidis, la filiale distribution du groupe algérien Cevital, mise sur les solutions de planification et de suivi RH Planexa® et Tempsia™ de Holy-Dis pour optimiser la gestion des temps de travail dans l’une de ses premières enseignes de grande distribution : le supermarché Uno Garidi à Alger. Gage de sa satisfaction, Numidis prévoit déjà de déployer ces solutions à plus grande échelle en 2009, pour le tout premier hypermarché dans l’Algérois.

Les pionniers de la grande distribution en Algérie capitalisent sur l’expertise de Holy-Dis en optimisation des RH

Après l’agroalimentaire, l’industrie ou encore l’automobile, le groupe algérien Cevital s’est lancé dans le secteur de la grande distribution à travers la création de sa filiale Numidis, il y a deux ans. La présence du groupe sur le marché de la grande distribution en Algérie s’est à ce jour concrétisée par l’ouverture de quatre enseignes, parmi lesquelles le supermarché Uno Garidi au centre d’Alger, ouvert le 10 juin dernier. Disposant de 2000 m² de surface de vente, l’enseigne de proximité propose une large gamme de produits de grande consommation. Sa particularité tient à sa forme circulaire qui invite ses quelque 2000 clients quotidiens à faire le tour des rayons avant d’arriver aux caisses, au nombre de treize.

Soucieux de doter ses enseignes des meilleurs outils RH, Numidis a choisi de recourir à l’expertise éprouvée de Holy-Dis. Les responsables de Numidis ont été confortés dans leur choix par des collaborateurs ayant auparavant fait l’expérience des solutions Holy-Dis dans des enseignes de grande distribution en France, notamment chez Carrefour, le client historique de Holy-Dis. Les dernières versions des solutions Planexa® et Tempsia™ ont ainsi été déployées, dans un premier temps, dans le supermarché Uno Garidi afin respectivement d’optimiser la planification des emplois du temps de ses 162 employés, et gérer efficacement leur temps de travail.

La planification et la gestion des temps de travail au cœur de la performance

En termes de planification, Planexa® contribue pleinement à la performance et à la productivité de la nouvelle enseigne : d’une part, en évaluant les charges de travail prévisionnelles du personnel (sur la base du chiffre d’affaires, du nombre de clients ou d’articles, etc.), et d’autre part, en prenant en compte les contraintes personnelles (disponibilités, compétences, desiderata des salariés) ou collectives (législation sur le travail), la solution Planexa® propose un planning optimisé pour l’ensemble du personnel.

Les responsables de Numidis ne s’y sont pas trompés, comme en témoigne Reda Kasbadji, Responsable Qualité et Process Métiers : « La gestion des plannings sur tableaux Excel a ses limites. Trop rigide, elle ne permet pas de gérer rapidement et efficacement les affluences de clients ou au contraire les heures creuses. Avec Planexa®, nous sommes dans une logique d’anticipation qui nous permet de calibrer nos équipes au plus près de l’activité et des besoins. Nous évitons ainsi les sureffectifs ou sous-effectifs qui menacent la productivité de l’entreprise ».

Un calibrage au plus près des besoins, mais aussi dans le respect des contraintes individuelles, collectives, et même culturelles : « Une des contraintes les plus fortes en Algérie est le travail des femmes la nuit », précise Reda Kasbadji. « Il nous faut gérer les plannings de nos salariées en fonction de cette contrainte, sachant que UNO city Garidi compte 20% de femmes dans ses effectifs et que le supermarché est ouvert 7j/7 de 8h à 22h ». Y compris le vendredi, jour de repos en Algérie. Rotation des vendredis travaillés, gestion du travail de nuit, répartition des équipes de jour/nuit, etc. En intégrant l’ensemble de ces contraintes, Planexa® concilie équité au travail, respect de la culture du pays et performance de l’entreprise.

En termes de gestion des temps, le supermarché Uno Garidi s’est équipé de la solution Tempsia™ v.3 afin d’assurer la récupération des temps de présence via les badgeuses PYRESCOM et de faciliter la préparation des éléments pour la paie. « Grâce à ces deux outils parfaitement complémentaires de planification en amont (Planexa®) et de validation en aval (Tempsia™), nous gérons de façon optimale les temps de travail prévisionnels et réels de nos salariés et pilotons ainsi l’ensemble du magasin : ligne de caisse, rayons, etc. Cette double gestion est par ailleurs essentielle, les temps de travail réalisés alimentant l’historique de la solution Planexa® pour une planification des emplois du temps encore plus performante, car au plus près de la réalité », explique Reda Kasbadji.

De l’appropriation des solutions Holy-Dis à la conduite du changement culturel

Implémentées respectivement en juillet et septembre 2008, les solutions Planexa® et Tempsia sont utilisées par treize chefs de rayons et chefs de caisses, ainsi que leurs suppléants. « Nous avons constaté au tout début quelques réticences à utiliser ces outils », note M. Kasbadji. « Il faut garder à l’esprit le fait que les métiers de la grande distribution sont tout à fait nouveaux ici en Algérie, l’activité liée aux grandes surfaces étant encore à ses prémisses. Toutefois, ces difficultés ont très vite été dépassées, les utilisateurs se sont désormais pleinement approprié ces solutions dont ils constatent chaque jour l’efficacité et l’utilité. »

Cette appropriation rapide est à mettre sur le compte de la formation : véritable « magasin école », l’enseigne dispense des formations à tous les métiers de la grande distribution et à leurs outils. Sans compter son rôle primordial dans la conduite du changement : « Optimiser les temps de travail, via le partage des temps, les rotations, les horaires flexibles, etc., peut sembler contraignant pour certains de nos salariés qui découvrent le métier ou le secteur de la grande distribution et qui étaient habitués aux horaires traditionnels fixes 8h-16h », reconnaît M. Kasbadji. Le rôle de Numidis, qui est au fait des traditions de consommation, de la culture et des habitudes de travail du pays, est d’accompagner progressivement ce changement.

Holy-Dis et Numidis : vers une collaboration étendue

« Une deuxième raison nous a poussés à déployer les solutions Holy-Dis dans ce premier supermarché Uno Garidi à Alger, qui est une enseigne de proximité : nous souhaitions faire une projection sur deux autres projets de plus grande envergure, dont l’ouverture d’un hypermarché Uno de 6000 m² à Bab Ezzouar d’ici l’été 2009 », précise Reda Kasbadji. Le déploiement des solutions de Holy-Dis dans le supermarché Uno Garidi constitue ainsi un tremplin vers des déploiements de plus grande envergure, gages de la volonté de croissance du groupe. Au-delà de l’appropriation des outils Planexa® et Tempsia, certains utilisateurs des solutions Holy-Dis ont donc été « formés à former », afin d’être autonomes sur ces prochains déploiements. Plus qu’une formation, les équipes de Holy-Dis ont effectué un véritable transfert de compétences vers les équipes de Numidis pour le paramétrage des solutions et la maîtrise de l’ensemble de ses applications.

En se déployant sur le territoire national à travers « Uno » et « Uno City », enseignes 100% algériennes, Numidis ambitionne ainsi de devenir le n°1 de la grande distribution en Algérie. En choisissant Holy-Dis, le groupe se dote déjà d’un avantage concurrentiel.

Algérie : l’usine Samsung de Sétif produira 1,5 millions d’articles par an et créera 1700 emplois

Le groupe privé Cevital et le sud-coréen Samsung ont lancé  la construction d'une usine de production en Algérie d'une capacité de 1,5 million d'articles par an pour un investissement de 100 millions de dollars. Cette usine implantée à Sétif nécessitera un investissement de 100 millions de dollars, assuré en totalité par Cevital, a précisé à l'AFP le président du groupe algérien, Issaâd Rebrab. «Samsung apportera la technologie, assurera la formation du personnel et le réseau commercial», a précisé le président de Cevital.

L'usine, d'une capacité de 1,5 million d'articles par an, produira dans une première phase des téléviseurs à écrans plats, des machines à laver, des réfrigérateurs de la marque sud coréenne, a ajouté M. Rebrab. D'autres produits Samsung seront fabriqués au cours d'une seconde phase, a-t-il ajouté.

«Cette usine, qui est la plus grande de la marque Samsung en Afrique et en Europe, entrera en production à partir du deuxième trimestre 2009. Elle créera 1.700 emplois directs et permettra à l'économie algérienne de se diversifier», a affirmé M. Rebrab.

Le groupe Cevital entend satisfaire les besoins du marché local et dégager un excédent à l'exportation vers les marchés européens et maghrébins, en s'appuyant sur le réseau commercial de Samsung, a-t-il dit. Le groupe Cevital, via sa filiale Samha, distribue en Algérie depuis 2006 les produits Samsung, dans des magasins franchisés

Algérie : le projet Cap2015, futur concurrent de Tanger Med en Méditerranée

Annoncé par Cevital en 2007, le projet de réalisation d'un hub portuaire et d'un pôle de compétitivité de dimension mondiale à Cap Djinet près d'Alger commence à prendre forme. Le groupe privé s'attèle à concrétiser ce projet gigantesque qui devrait contribuer fortement à réduire la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis des hydrocarbures. Le projet a été présenté fin octobre à Londres au cours d'une rencontre économique sur le développement des investissements en Algérie. Les investisseurs étrangers ont montré leur intérêt pour ce projet en dépit du contexte actuel marqué par la crise financière mondiale.

«Nous avons réalisé les études de faisabilité et nous attendons uniquement le feu vert des autorités pour entamer la réalisation des usines prévues dans ce projet. De grands groupes étrangers sont fortement intéressés par ce projet», a affirmé le président de Cevital, Issaâd Rebrab. «Le groupe Cevital n'est pas intéressé par la gestion du port en eaux profondes prévu dans Cap 2015. Nous sommes prêts à étudier la meilleure façon de construire ce port avec l'Etat. Par exemple, un partenariat public-privé. Cevital peut apporter ce savoir-faire dans la conduite et la gestion des grands projets pour construire le port rapidement, mais le port en tant qu'infrastructure ne nous intéresse
pas. Nous voulons concrétiser les projets industriels qui vont venir se greffer au tour de ce port», a ajouté M. Rebrab.

Intitulé Cap 2015, ce projet gigantesque nécessitera des investissements de plus de 30 milliards de dollars, selon M. Rebrab. Il prévoit la construction autour d'un port en eaux profondes de 20 kms de quais, soit six fois plus long que Tanger Med au Maroc. Ce port sera lié à une zone industrielle de 5.000 hectares qui accueillera des usines gigantesques de taille mondiale : le plus grand complexe d'aluminium au monde doté d'une capacité de 1,5 millions de tonnes par an, avec le géant mondial du secteur Rio Tinto Alcan, un complexe sidérurgique d'une capacité de 10 millions de tonnes qui produira même les aciers spéciaux, une usine de voitures d'une capacité de 350.000 unités par an, des unités de dessalement de l'eau de mer, une fabrique de containers, des centrales électriques d'une capacité totale de 3200 MW...

Le projet du complexe d'aluminium entre Cevital et Rio Tinto a déjà été finalisé et transmis à l'ANDI. L'engagement de Rio Tinto Alcan, géant mondial de l'aluminium, avec un chiffre d'affaires de 49 milliards de dollars (2006), témoigne de la viabilité économique du projet Cap 2015, selon M. Rebrab. Ces usines attireront des milliers de PME/PMI de sous-traitance, dans la fabrication de voitures, la transformation de l'aluminium et des produits pétrochimiques.

Enfin, le projet Cap 2015 devrait créer au moins un million d'emplois, et augmenter les recettes en devises de l'Algérie, avec des exportations de plus de 15 milliards de dollars à partir de 2015. Un chiffre qui pourrait doubler dès 2025 pour atteindre les 30 milliards de dollars par an, soit 15 fois plus le montant des exportations actuelles de l'Algérie hors hydrocarbures, selon les prévisions du président de Cevital. Le projet Cap2015 permettra à l'Algérie d'accélérer la diversification de son économie et de sortir de sa forte dépendance vis-à-vis des hydrocarbures, comme le préconise le président Abdelaziz Bouteflika.

Le groupe Cevital investira 400 M USD dans le verre plat

Le groupe Cevital a décidé d'investir 400 millions de dollars dans la production de verre plat pour porter la capacité de son usine de Larbâa à plus d'un million de tonnes par an à l'horizon 2015, a déclaré mardi à l'AFP son président Issaâd Rebrab. "Nous avons réalisé la première ligne de verre plat d'une capacité de 600 tonnes par jour en 2007, et nous allons réaliser progressivement quatre autres lignes d'une capacité de 800 tonnes par jour chacune d'ici à 2015 pour un investissement total de 400 millions de dollars", a déclaré M. Rebrab.

Le groupe Cevital produit via sa filiale MFG (Mediterranean float glass) du verre plat depuis 2007 dans son usine basée à Larbâa et en exporte 60.000 tonnes par an vers l'Europe, le Maghreb et l'Afrique, selon M. Rebrab. "Nous allons satisfaire la demande nationale qui est de 50.000 tonnes par an et exporter 100.000 tonnes de verre plat par an à partir de 2009", a ajouté M. Rebrab. Le groupe Cevital entend figurer dans les prochaines années parmi les dix premiers producteurs mondiaux de verre plat avec une production annuelle de plus d'un million de tonnes, destinée essentiellement au secteur du bâtiment, selon M. Rebrab. Le groupe privé compte aussi réaliser des unités de transformation de verre pour produire du verre blindé, feuilleté et le verre destiné aux automobiles, a-t-il ajouté.

Cevital, premier groupe privé algérien par le chiffre d'affaires (2,2 milliards de dollars en 2008), emploie 8.100 personnes.

Cevital compte investir dans le verre plat en Tunisie

Dans le cadre de la tenue du forum YML (Young Mediterranean Leaders), le PDG du groupe Cevital a annoncé qu'il projette de réaliser un projet de transformation de verre plat en Tunisie.

La date de lancement du projet et le montant de l'investissement n'ont pas été annoncés.


Algérie: l'extension d'une raffinerie privée permettra d'exporter du sucre

ALGER (AFP) — L'Algérie entend passer à partir de 2009 du statut de pays importateur de sucre à celui d'exportateur en doublant pratiquement sa production qui atteindra près de deux millions de tonnes par an, grâce à l'extension d'une raffinerie du groupe privé algérien Cevital.

"Nous avons réalisé une extension de notre raffinerie de sucre à Bejaia dont la capacité de production passera dès 2009 à 1,8 million de tonnes de sucre par an contre 800.000 tonnes actuellement", a déclaré à l'AFP le président du groupe Cevital, Issaâd Rebrab.

Grâce à l'augmentation de la production de cette raffinerie située au bord de la Méditerranée à Bejaia (250 km à l'est d'Alger), Cevital pense "dégager un excédent de 900.000 à 950.000 tonnes de sucre à l'exportation et l'Algérie sera donc en position d'exporter ce produit", a ajouté M. Rebrab.

L'Algérie produit actuellement 950.000 tonnes par an de sucre entièrement destiné au marché local dont les besoins avoisinent le million de tonnes par an.

Outre Cevital (agroalimentaire, verre plat, bâtiment, automobile, grande distribution, électroménager, etc), trois anciennes raffineries publiques produisent également 150.000 tonnes par an.

"L'Algérie a expérimenté sans succès la production de la betterave à sucre dont la culture nécessite d'importantes quantités d'eau. Deux sucreries publiques ont été transformées il y a plusieurs années en raffineries", selon le président du groupe Cevital.

Pour subvenir à ses besoins, l'Algérie importe depuis 2005 un quota de 150.000 tonnes de sucre de l'Europe, en vertu d'un accord d'association avec l'Union européenne.

Elle devait importer l'essentiel de ses besoins en sucre avant 2003 et le démarrage de la raffinerie Cevital de Bejaia qui produisait alors 600.000 tonnes par an pour passer ensuite à 800.000 tonnes.

Voulant renforcer encore sa position sur le marché du sucre, le groupe Cevital vient d'investir 30 millions d'euros pour augmenter d'un million de tonnes par an la capacité de production de cette raffinerie et table sur de faible coûts de production pour atteindre les marchés étrangers.

L'Algérie, qui ne dispose pas de sucreries, importe tout le sucre roux dont elle a besoin pour le raffiner.

"La taille importante de notre raffinerie, la logistique dont nous disposons avec un terminal maritime de chargement et déchargement et des coûts bon marché de l'énergie et de la main d'oeuvre nous permettent d'être compétitifs sur le plan international", a ajouté M. Rebrab.

Le terminal maritime permet d'échapper à l'encombrement chronique des ports algériens.

"Avec l'extension des capacités de production de notre raffinerie de Bejaia à 1,8 million de tonnes de sucre pan, nous allons satisfaire tout le marché national et exporter vers le Maghreb, le Moyen orient et éventuellement vers l'Europe", a ajouté M. Rebrab.

L'Algérie ne peut toutefois actuellement exporter du sucre vers les pays de l'UE, aux termes de l'accord d'association qui lient les deux parties.

Entré en vigueur en septembre 2005, cet accord permet à l'UE d'exporter vers l'Algérie un quota annuel de 150.000 tonnes de sucre, mais n'autorise pas l'Algérie à exporter ce produit vers les marchés de l'UE.

Le président du groupe Cevital a donc entamé des démarches auprès des autorités algériennes pour obtenir de Bruxelles la possibilité d'exporter son sucre vers l'Europe.

"Nous souhaitons que notre gouvernement demande à l'Union européenne de nous accorder un contingent de 450.000 à 700.000 tonnes de sucre par an à l'occasion de la révision de l'accord d'association en 2010", a ajouté M. Rebrab.

Issâad Rebrab: Portrait d'un chef d’entreprise en algérie

Les invités sont unanimes, Issâad Rebrab n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il fait visiter son grand complexe de production d’huile de Bejaia, le joyau de son parc industriel.

Il excelle dans le petit détail technique, connaît ses techniciens par leur prénom, et évoque les prochains équipements qu’il compte acheter ailleurs pour étendre son empire de l’agroalimentaire. Ce Kabyle énergique, ancien cadre financier dans la sidérurgie dans les années 70, a démarré son affaire en important du rond à béton au milieu des années 80.

Il est aujourd’hui le premier investisseur privé algérien. De ses deux premiers métiers, la métallurgie et l’agroalimentaire, il s’est diversifié dans la distribution automobile, la téléphonie mobile, la presse écrite, les petites industries de transformation. Issâad Rebrab ne manque pas de caractère, il « protège » dans son journal Liberté le caricaturiste le plus terrible de la presse algérienne, Ali Dilem. En 2004, il a claqué la porte du Forum des chefs d’entreprise après que celui-ci a soutenu la candidature de Bouteflika à un second mandat.

Mais Tonton Issâad, comme l’appelle affectueusement son entourage, a un sens paysan des réalités. Sa réconciliation, un peu zélée, avec le président réélu, lui vaut de faire redécoller son groupe, Cevital, depuis 2005. Acquisitions en rafales d’unités industrielles publiques, emprunt obligataire soutenu par les banques publiques, plan d’investissement de 8 milliards de dollars sur douze ans. Les options de Issâad Rebrab sont toujours bien mûries.

La dernière : utiliser les prix bas du gaz et de l’énergie en Algérie pour développer une filière amont-aval dans le verre à plat et l’aluminium. Deux usines pétrochimiques pour un milliard de dollars sont annoncées dans la région d’Oran. Pour les partenaires étrangers, Issâad Rebrab est l’industriel qui incarne l’optimisme algérien. En pleine guerre civile, il ne cessait de leur affirmer : « Investissez en Algérie, l’avenir est là ! »

INTERVIEW-Algeria's Cevital plans $7 bln aluminium plant

* Family-owned Cevital says awaiting government approval
* Plant has planned capacity of 1.5 mln tonnes per year


ALGIERS, Dec 3 (Reuters) 
Algeria's largest private company, Cevital, is awaiting government approval to build a $7 billion aluminium plant with annual capacity of 1.5 million tonnes, its chief executive said in an interview.
Issad Rebrab said the project was part of the family-owned firm's expansion strategy in Algeria, which is trying to develop domestic industry and reduce its reliance on oil and gas exports.
"We have submitted details of the project to the authorities. Unfortunately, we are still waiting for authorisation from the government," Rebrab told Reuters on the sidelines of a business conference in the Algerian capital.
He did not provide details on how the project would be financed or whether any of the plant's output would be destined for export.
Cevital has investments in sectors ranging from sugar refining and car imports to vegetable oil and hypermarkets.
Rebrab also told Reuters this week about plans to build a $3.8 billion steel complex [ID:nAHM242766] and to double its sugar exports to 1 million tonnes.[ID:nLDE6B0207]
Metals companies are looking to Algeria because of its good infrastructure, abundant energy resources and proximity to European markets, but some investors say its business climate is challenging.
Rebrab said Cevital was planning to partner with Rio Tinto Alcan, a unit of global miner Rio Tinto (RIO.L: Quote) (RIO.AX: Quote), for the aluminium project.
Asked for a comment, a Rio Tinto Alcan spokesman said the firm was assessing a smelter project in Algeria but that at this stage it was exploring the opportunity only with the Algerian authorities.
"As we are in the early stages of evaluating this opportunity, it would be inappropriate to speculate about possible investment and production details," the spokesman said in an emailed comment. (Additional reporting by Eric Onstad in London; Editing by Christian Lowe and Jane Baird)

Algeria's Cevital to double sugar exports by 2011

ALGIERS (Reuters) 
Algeria's Cevital plans to double to 1 million tonnes its white sugar exports before the end of next year and will raise production capacity by 25 percent as it boosts business with Asia, its top executive said on Wednesday.
Issad Rebrab, unveiling for the first the volume of exports by North Africa's biggest sugar refiner, told Reuters sales to foreign markets now stand at an annual 400,000-500,000 tonnes.
"Our output capacity is currently at 2 million tonnes ... We plan to increase our production capacity to 2.5 million tonnes next year," Rebrab said in an interview.
The company has added clients in India and Sri Lanka to its portfolio of customers in Asia after Bangladesh, said Rebrab, Cevital's sole owner.
"With the current capacity we managed not only to meet the national market needs but also to export a surplus," Rebrab said on the sidelines of a business conference in Algiers.
In June, his son Malik Rebrab, director of Cevital's sugar refinery, told Reuters the firm planned to raise the capacity of its plant in the Mediterranean city of Bejaia which he put then at 1.65 million tonnes.
Algeria, with its 35-million population, annually consumes about 1 million tonnes of white sugar. Cevital, Algeria's sole sugar refiner, imports most of its raw sugar from Brazil but faces competition from Algerian importers of white sugar.
"Our main goal is to meet domestic demand and export the rest. This is how we can be competitive on the international market.
"We are planning to export around 1 million tonnes in 2011. The volume of exports is now at 400,000-500,000 tonnes," Issad Rebrab added.
Cevital has said its main clients abroad include the Gulf region, the Middle east, Switzerland, Bangladesh and Tunisia.
"We are exporting to different regions in the world. In addition to Europe, Maghreb countries and Saudi Arabia, we export also to India and Sri Lanka," Rebrab said.
Cevital has also been exporting cooking oil among other food products.





























INTERVIEW-Algeria's Cevital plans $3.8 bln giant steel plant

* Cevital plans 7 mln T steel plant
* Plant to turn Algeria into steel exporter
* Plant will compete with ArcelorMittal's Algerian unit
By Hamid Ould Ahmed
ALGIERS, Dec 2 (Reuters) - Cevital, Algeria's biggest private company, said it plans to build a $3.8 billion steel complex that would turn the country into a steel exporter and pose a serious challenge to ArcelorMittal's (ISPA.AS: Quote) local unit.
"We have a steel project. We plan to produce 7.1 million tonnes (per year)," Issad Rebrab, Cevital's owner and top executive, told Reuters in an interview late on Wednesday.
Asked how the company plans to finance the project, Rebrab said: "The level of investment there is estimated to be $3.8 billion. We have enough financial resources to finance it".
He did not elaborate on the financing, did not say when Cevital would award the construction contracts for the plant nor when it would start production.
"Cevital's development strategy is based on two points: meeting demand here and competing on foreign markets ... This project will allow Algeria to move from being an importer (of steel) to an exporter," Rebrab said.
Demand for building materials has been growing in the North African country, where the government has launched infrastructure projects worth billions of dollars.
The plant will be located in the Bellara industrial zone, where Egypt's Ezz Steel (ESRS.CA: Quote) had wanted to build a steel complex after winning a deal worth $750 million. The Algerian government froze that deal earlier this year.
Global steelmaker ArcelorMittal has a steel plant in the Algerian city of Annaba, which produced about 750,000 tonnes of flat and long steel products in 2009, with most of the output going to the domestic market.
Sporadic strikes have hit the Annaba operation this year, with workers demanding that management reopen a coking plant to save jobs. ArcelorMittal closed the coking plant in October over safety concerns.
(Editing by Jane Baird)

mardi 30 novembre 2010

ISSAD REBRAB, P-DG DE CEVITAL,AU FORUM DU COMMERCE EXTÉRIEUR “Le drame de l’Algérie, il n’y a pas de débat”

M. Rebrab, le gouvernement a rendu public le programme d’investissement pour la période 2010-2015. Une enveloppe de 286 milliards de dollars a été dégagée. Quelle est votre appréciation ?
Issad Rebrab : C’est une somme colossale que l’Algérie n’a jamais dépensé pour une si courte période. C’est bien d’investir, mais il faut le faire de manière judicieuse. Voyez-vous, par exemple, ce qui pourrait rendre compétitive l’économie algérienne ? C’est surtout ses ports.
Aujourd’hui, l’Algérie perd chaque année plus de 2,6 milliards de dollars à cause de ses infrastructures portuaires dépassées. Depuis l’Indépendance à ce jour, on n’a pas construit un seul port de dimension mondiale. À l’Indépendance, l’Algérie comptait 8 à 9 millions d’habitants. Aujourd’hui, nous sommes 35 millions d’habitants. Et depuis, on a construit deux ports : un à Arzew et un autre à Djen Djen. Celui d’Arzew est spécialisé dans les hydrocarbures, alors que celui de Djen Djen est un tout petit port, qui a d’ailleurs un seul quai de 18 mètres de profondeur et moins de 90 hectares de superficie. Tous les autres ports que nous avons hérités de l’époque coloniale sont aujourd’hui étouffés par les tissus urbains. Ils ne peuvent pas être développés. Comme celui d’Alger, étouffé par la capitale et qui, lui-même, étouffe la capitale. Et puis, il n’y a absolument aucune possibilité d’en faire un port de dimension mondiale au niveau de la Méditerranée. Que ce soit celui d’Oran, de Mostaganem, de Skikda ou bien d’Annaba ; tous ces ports, au jour d’aujourd’hui, sont étouffés par le tissu urbain. Ils n’ont aucune possibilité d’être ni modernisés ni étendus ou agrandis.
Or, l’idéal c’est de faire trois grands ports de dimension mondiale. Un au centre du pays, un autre à l’Ouest et un autre à l’Est. Construire des ports de dimension mondiale permettra, non seulement, de rendre l’économie nationale compétitive à l’international du fait des baisses des coûts de transport attendus, mais aussi de servir de hub portuaire au niveau régional.
Au jour d’aujourd’hui, tous les containers transportés d’Asie vers l’Algérie ou des Amériques vers l’Algérie, doivent obligatoirement passer par un port intermédiaire européen. Et cela coûte cinq fois le prix à l’Algérie. Vous savez qu’un container transporté entre Anvers et Singapour ou Hong Kong, ou bien entre Rotterdam et Singapour ou Hong Kong, ou n’importe quel port d’Asie du Sud-Est, coûte 500 dollars.
Le même container qui vient d’Asie vers l’Algérie, le fait qu’il soit transbordé par un port européen, revient à 3 000 dollars, soit six fois le prix ! Et ça, quand vous transportez de la matière première qui vous coûte cinq fois le coût du fret, vous êtes obligé de l’inclure dans votre prix de revient. Difficile d’être compétitif dans ces conditions lorsque vous exportez votre produit fini.
Et dans le plan d’investissement projeté pour les cinq années à venir, je remarque, avec un grand regret, qu’on ne parle que de la réalisation de ports de pêche et la modernisation de un ou deux ports. Cela ne va pas dans l’intérêt de l’économie nationale parce que cela n’a pas été discuté. Il n’y a pas eu de débat.
Il suffit, par exemple, de réserver uniquement 10% des 286 milliards de dollars prévus, c'est-à-dire 28 milliards et 600 millions de dollars, à mettre dans des fonds d’investissement destinés au financement du secteur privé pour dynamiser d’une manière fantastique l’économie nationale.
Le problème, c’est qu’on a toujours négligé et sous-estimé les capacités managériales des Algériens. On a toujours réduit les Algériens à moins que rien. Et tout ça, c’est à cause de l’absence de débats. Le drame de l’Algérie, il n’y a pas de débat. (….)
Quelle est votre solution pour rendre notre économie compétitive ?
C’est très simple, il suffit d’influer sur la composition des coûts de production. Je vous ai cité l’exemple des matières premières et du coût du transport maritime. Il y a aussi le coût du foncier industriel. Aujourd’hui, les opérateurs économiques paient le coût du terrain le plus cher au monde. C’est anormal, l’état ne doit pas essayer de s’enrichir sur le foncier, il doit s’enrichir, au contraire, par la création de la valeur ajoutée dégagée par les différentes industries et des différents investissements à travers la fiscalité. Et d’ailleurs, le plus gros revient à l’état.
Au niveau du groupe Cevital, 99% de notre chiffre d’affaires sont réinvestis, 59% sont versés au budget de l’état et 40% servent à lancer et à financer de nouveaux projets. Seul 1% revient aux actionnaires. Donc, il faut que l’état prenne des orientations dans le sens d’une réduction du coût des investissements à travers notamment le foncier. Et le reste, évidemment, ce sont les opérateurs qui doivent savoir bien acheter leurs équipements et réaliser rapidement leurs investissements et à moindre coût.
(Extrait de l’entretien accordé au Forum du commerce extérieur)

Issad Rebrab *Il y a une rude concurrence dans l’agroalimentaire*

Pour le patron du Groupe Cevital, la diversité et la multiplicité des opérateurs, activant dans la production et la commercialisation des produits agroalimentaires, empêchent toute situation de monopole.

Liberté : Cevital vient d’annoncer une baisse sur l’ensemble de sa gamme de production de produits agroalimentaires, alors que les prix des matières premières, notamment le sucre et l’huile connaissent une nouvelle flambée ; le Groupe va certainement rogner sur une partie de ses marges ?
Issad Rebrab : Alors que le mois de Ramadhan, période de forte consommation, est utilisé par beaucoup pour spéculer et surenchérir sur les prix, nous avons décidé de faire valoir l’esprit de l’entreprise citoyenne qui se soucie du pouvoir d’achat du citoyen et essaie d’aider à sa préservation. Par rapport aux hausses des prix des matières premières sur les marchés internationaux, elles n’auront pas de répercussion dans la mesure où les matières premières utilisées actuellement ont été achetées il y a deux ou trois mois. En effet, nous avons été vigilants et avons anticipé pour nos approvisionnements. Malgré cela, les baisses de prix que nous avons consenties pour le mois de Ramadhan engendreront certainement des pertes de marges que nous comptons compenser par l’effet de volume, étant entendu que les ventes seront plus importantes durant ce mois-ci.
Ces baisses seront-elles répercutées par les grossistes ? Quels seraient, logiquement, les prix des produits concernés par la baisse au détail ?
C’est la loi de l’offre et de la demande qui est en jeu ; quand le marché est bien approvisionné, les produits disponibles en quantité et en qualité nécessaires, les commerçants, grossistes ou détaillants se font la concurrence et sont donc tenus de respecter les marges. Et c’est le cas pour les produits agroalimentaires que nous mettons sur le marché, donc il n’y a aucune raison pour que les baisses ne parviennent pas au consommateur final.
Le ministère du Commerce a annoncé récemment le lancement d’une enquête sur le monopole sur le marché local, notamment celui des aliments de base comme l’huile, le sucre et la farine qui, selon lui, est à l’origine de la hausse des prix. Qu’en pensez-vous ?
Comme chaque année, le ministère du Commerce intensifie ses efforts, particulièrement durant le mois de Ramadhan pour réguler les activités de commerce. Cevital, entreprise citoyenne, a toujours été dans ce combat pour moraliser la pratique commerciale et l’ancrer dans le professionnalisme. Maintenant, il faut bien savoir qu’un monopole renvoie à une situation juridiquement bien prévue ; c’est-à-dire le cas où une loi réserve la production et la commercialisation d’un bien ou d’un service à une seule entreprise à l’exclusion des autres. Or, dans le cas des produits que vous citez, les activités de production et de commercialisation sont totalement libres. Pour les huiles, il existe 11 raffineries qui couvrent à 300% les besoins nationaux et dégagent, par conséquent, des excédents pour l’exportation. Idem pour le sucre, avec 5 raffineries sur le territoire national qui couvrent les besoins nationaux à 200% et font également dans l’exportation. Pour la farine, ce sont des centaines de minoteries qui produisent à l’échelle nationale. Vous comprenez donc qu’il y a une concurrence rude, au point où certains opérateurs, dans le raffinage d’huiles, vendent à perte, empruntant aux techniques du dumping, pour se maintenir sur le marché. À mon sens, les hausses de prix peuvent s’expliquer d’abord par un renchérissement des prix des matières premières sur les marchés internationaux. Il y a également le poids de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est à 17% pour les huiles et le sucre, ce qui me parait assez élevé, comparé à certains pays où elle n’existe pas (Tunisie, Égypte, Syrie) ou d’autres où elle est vraiment réduite (Maroc: 7%, France : 5,5%). C’est à ce niveau que nous appelons à rechercher les causes structurelles de ces hausses dans le cadre d’un travail concerté, auquel nous sommes prêts à apporter toute notre contribution.

En présence des autorités de la wilaya Rebrab présente son projet du complexe sidérurgique à Jijel

Le futur complexe sidérurgique devant être réalisé par le groupe Cevital dans la zone de Bellara à Jijel permettra la création de quelque 5 000 emplois directs et 50 000 autres indirects.
Quelque 5 000 emplois directs seront créés par le futur complexe sidérurgique devant être réalisé par le groupe industriel algérien Cevital dans la zone de Bellara (est de Jijel), a annoncé, jeudi, son promoteur, Issad Rebrab. Lors d’une séance de présentation du projet, organisée en présence des autorités de la wilaya et des responsables des secteurs concernés, le promoteur a notamment rappelé que ce projet industriel “non polluant” créera 3 500 emplois dans sa phase de chantier et 50 000 autres emplois indirects. Le complexe utilisera le procédé de “réduction directe” de gaz naturel, sans hauts fourneaux ou autres dispositifs classiques, a ajouté le patron de Cevital. “Cela vaut aussi, et surtout, par la dynamique qui va se créer dans la région à la faveur de ce projet”, a également indiqué à l’APS M. Rebrab, dont le groupe est le premier à vouloir s’implanter à Bellara, alors que deux autres groupes industriels étrangers (ArcelorMittal et El-Izz) auraient abandonné la course. Prévu sur le site de Bellara sur une superficie de 300 hectares, ce complexe qui tournera avec 5,1 millions de tonnes de produits sidérurgiques à l’import et à l’export fonctionnera selon une technologique de pointe, “loin de toute forme de pollution ou rejets solides, liquides ou gazeux”.
Le dossier de ce projet, déposé à l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), il y a deux ans, attend le feu vert du Comité national des investissements (CNI), a-t-on précisé. Ce projet coûtera 3,2 milliards de dollars US. Il sera réalisé en 3 modules pour une durée globale de 44 mois. La wilaya de Jijel, a indiqué le wali, est en mesure de répondre aux besoins exprimés par le futur complexe industriel qui fera appel également à une partie des quais du port de Djen Djen pour l’importation et l’exportation de produits de l’usine. Lors de cette prise de contact avec les responsables et les élus locaux,
M. Rebrab s’est également dit disposé à réaliser à Jijel une usine d’aluminium de concert avec le leader mondial Rio Tinto, pour une capacité de 1 500 000 tonnes/an, “pour peu que le gouvernement donne son aval”. Avec un investissement de 7 milliards de dollars, ce serait le plus grand complexe d’aluminium dans le monde en termes de capacité de production, a-t-il souligné. Plusieurs questions liées au futur complexe sidérurgique de Bellara ont été passées en revue lors de cette prise de contact avec le promoteur qui a mis à profit son déplacement à Jijel pour présenter le groupe dont il préside. En marge de cette visite, M. Rebrab a déclaré que son groupe veut investir à Jijel, notamment dans le développement de l’agriculture et des activités liées à ce secteur (maraîchage, élevage bovin) et fait part d’un important programme d’investissement dans la région dans d’autres créneaux créateurs d’emplois et générateurs de richesses.

Conférence du P-DG de Cevital à l’IDRH d’Oran L’expérience d’un Groupe en débat

L’entame des cycles de conférences, se tenant comme chaque année à l’École de management-IDRH d’Oran, a été lancée jeudi par une conférence d’Issad Rebrab, P-DG du Groupe industriel Cevital, qui clôturait en même temps des journées portes ouvertes, consacrées à la “formation-création d’entreprises pour les jeunes diplômés.” 
Pour le directeur de l’IDRH, Mohamed Bahloul, l’invité du jour s’imposait presque naturellement pour rappeler à ses étudiants, présents dans la salle, que la légitimité des nouvelles figures sociales se fera par l’entreprise qui place au cœur de ses préoccupations les ressources humaines et la création de richesses, pour la promotion sociale, cela va sans dire.
Durant deux heures, et devant un auditoire de jeunes étudiants impressionnés et d’universitaires, Issad Rebrab retracera le parcours qui mènera à la construction de son Groupe Cevital. “Entreprendre en Algérie : l’expérience d’un leader” étant le titre de sa conférence.
Fort, aujourd’hui, de pas moins de 25 entités divisées en pôles : les industries primaires, la construction, la distribution, les services et manufactures, et l’industrie agroalimentaire, le Groupe est quasiment né à partir des années 1970 d’un cabinet d’expertise-comptable créé par Issad Rebrab, et d’une prise de participation en 1971 dans une petite société de transformation métallique Socomeg, puis de la création de nouvelles sociétés ou de rachat d’autres.
En 1998, était créée la SPA Cevital, dont la stratégie de départ a été de couvrir les besoins nationaux et dégager des excédents pour l’exportation, notamment avec le lancement de ses raffineries d’huile et de sucre blanc. Viendront, ensuite, d’autres sociétés telles que Hyundai Motors, Samha en 2007, la nouvelle raffinerie de sucre de blanc, etc.  Fort d’un rythme de croissance à deux chiffres, le Groupe Cevital s’appuie sur une stratégie industrielle expliquée par son P-DG, qui n’hésitera pas à user de  concepts et d’images à même de faire réagir son auditoire, comme le célèbre slogan du parti communiste chinois à l’ère de l’ouverture “Enrichissez-vous… Enrichissez-vous dans la légalité, si tous les Chinois sont riches, c’est toute la Chine qui est riche”, ou encore, par une sorte de “Yes we can”, très local.
Mais, si pour le patron de Cevital, chaque “investissement a sa logique, qu’il soit rentable dans un créneau porteur et à forte valeur ajoutée… avec une gouvernance basée sur la délégation de pouvoir, la recherche et développement, la transparence financière et de l’information”, les investissements, qui sont au cœur du développement économique et de la richesse, sont les ressources humaines, insistera-t-il à maintes reprises. “Aujourd’hui, nous n’avons pas de contraintes de financement ; les deux seules contraintes sont celles de l’environnement et l’insuffisance des ressources humaines de qualité.” Ajoutant à la satisfaction des étudiants, “les Algériens sont capables quand ils évoluent dans des conditions saines et stimulantes.”
Il ne manquera pas, à ce stade du débat, de glisser que les pays qui connaissent des croissances à deux chiffres sont ceux qui ont investi dans les ressources humaines, et de donner l’exemple de la Corée du Sud. “En 1960, le PNB de ce pays était de 60 dollars, en Algérie, il était plus de 3 fois plus élevé, aujourd’hui, ils sont passés à 20 000 dollars et nous à 4 000 dollars.” La grande contrainte de l’entreprise, selon lui, est bien cette question des ressources humaines, reconnaissant que même pour Cevital cela reste un grand défi.  Interrogé sur les lourdeurs bureaucratiques de l’environnement de l’entreprise en Algérie, cause souvent de bien de blocage, Issad Rebrab tiendra d’abord, lui aussi, à “dé-diaboliser” le privé en rappelant que son Groupe reverse 59% de la valeur créée sous forme de contribution au budget de l’État. “M. Rebrab a également expliqué qu’il travaille avec l’ensemble de ses partenaires à l’amélioration des facteurs de l’environnement, tant au niveau micro que macroéconomique.” D’ailleurs, si le Groupe Cevital a vu sa croissance se développer à l’horizontal, avec une diversification poussant à une continuelle adaptation de la structure de l’organisation du Groupe, c’est en partie pour faire avec les contraintes de cet environnement, qui ne permet pas encore les investissements de capitaux à l’étranger.
Lors de son exposé, le patron de Cevital aura à cœur de présenter les grands projets de son Groupe dont les impacts économiques sont à rapprocher, expliquera-t-il, des enjeux de développement pour les années à venir. Nous citerons le projet du complexe chimique d’Arzew de propane au polypropylène qui devrait permettre la création de près de 3 000 PME-PMI en aval, 5 cimenteries, les énergies renouvelables avec le projet Desertec, une usine de panneaux solaires à couche mince,  etc. Des projets qui nécessiteront des financements nationaux et étrangers et qui, conclut M. Rebrab, “contribueront par leur impact socioéconomique à la création de richesses et à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens.” 

HYUNDAI MOTOR ALGERIE Omar Rebrab inaugure la direction régionale à Oran

M. Omar Rebrab, directeur général de Hyundai Motor Algérie (HMA) était, hier, à Oran où il a procédé à l’inauguration de la direction régionale de HMA. Une assistance nombreuse était venue au nouveau siège où le directeur général a tenu à conduire les représentants de la presse nationale et les visiteurs à travers la superstructure réalisée à Es-Sénia.
Ainsi, le show-room, les dépendances administratives, les ateliers de maintenance, l’aire de stockage et le magasin des pièces de rechange sont répartis sur une superficie bâtie de l’ordre de 2 319,76 m2 sur un terrain total de 3 755 m2. Le rez-de-chaussée est construit sur une superficie de plus de 1 576 m2, avec une architecture moderne et spacieuse. Comme le soulignera le directeur général de HMA, l’objectif est de parvenir à satisfaire une clientèle exigeante. Un investissement de l’ordre de 550 millions de dinars et 25 mois de travaux (juillet 2008-août 2010) ont été nécessaires pour la réalisation de ce projet. Selon le premier responsable de HMA, la direction régionale d’Oran passera de 30 à 100 employés dans un futur très proche. “HMA s’inscrit dans une logique de créateur d’emplois au profit des jeunes”, a indiqué Omar Rebrab. Des projets d’extension sont prévus et déjà l’élargissement des activités de service après-vente (SAV), de la pièce de rechange et d’autres structures liées directement à la direction régionale de HMA est inscrit sur l’agenda du directeur général. Des perspectives concernant la livraison immédiate du véhicule au client (en 2011) est envisagée alors qu’un stock permanent de 200 véhicules, parqués sur une surface de 2 856 m2, y est d’ores et déjà visible. Deux projets relatifs à l’acquisition d’un hangar et d’un terrain de 600 m2 sont aussi inscrits dans le cadre de l’extension de l’atelier qui est actuellement de 10 postes. Le magasin des pièces de rechange, au centre de l’édifice, s’étale sur 280 m2. Omar Rebrab rassure quant à la disponibilité de la pièce de rechange, avec une fourchette variant entre 6 000 et 8 000 références. La politique de rapprochement avec le client est un aspect important chez HMA qui accompagne les grandes entreprises industrielles en tenant compte des accords passés entre les banques en matière de leasing. La direction régionale devra rayonner sur la distribution et la maintenance des véhicules légers Hyundai à travers les wilayas de l’ouest et la même politique sera appliquée à Constantine, à Annaba ainsi qu’au sud du pays. Il est à noter la présence de figures sportives, politiques et du cinéma.

Cevital Une délégation de diplomates reçue par M. Rebrab

 Une forte délégation de diplomates d’Europe, d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie a été reçue, hier, par le P-DG de Cevital, M. Issad Rebrab. Cette escale de plusieurs heures survient après la participation la veille à la 9e édition de la Fête de la figue dans la commune Béni Maouche, située à quelque 80 km de Béjaïa et à plus de 1 000 mètres d’altitude.
Invitée par l’ancienne ministre de la Solidarité, Mme Saïda Benhabylès, en sa qualité de présidente du Mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale, la délégation, composée d’ambassadeurs, d’ambassadrices et de conseillers économiques de plusieurs ambassades, a tenu à visiter le complexe de Cevital.
L’ambassadrice de Belgique, Mme Claudia Van Driessche, n’a pas caché son admiration quant à l’importance de Cevital. “Je n’en revenais pas quand M. Rebrab avait avancé le chiffre de 4 500 travailleurs employés dans l’entreprise. C’est vraiment encourageant”. Et dans ce sens, l’objectif de la visite a été atteint, a insisté Mme Benhabylès. D’une part, la délégation a eu à se rendre compte de visu que le recouvrement de la paix est une réalité. Elle a fait plus de 80 km dans tout l’arrière-pays béjaoui jusqu’à Béni Maouche. “Et elle a été très bien accueillie par la population locale dont des femmes qui ont été très impliquées”. La délégation a eu à découvrir cela que ce soit à Béni Maouche, à Seddouk ou à Sidi-Aïch. “Partout, le drapeau algérien flotte sur les frontons des institutions”. Et en dernier lieu, le volet économique de la visite. “On a montré à travers l’exemple de Cevital qu’il est possible de travailler, d’investir et d’espérer un développement durable”, a conclu l’ancienne ministre.

Les petits épargnants se distinguent dans la souscription Alliance Assurance

La souscription au capital de Alliance Assurance ouverte à la bourse d’Alger pour 1,4 milliard de dinars d’actions prend fin ce jeudi sans prolongation de son délai. Elle a été bouclé grâce notamment à une bonne réaction des petits porteurs qui ont débordé la part de 33,4% qui leur était réservé. Un bon signe pour la bourse d’Alger.



Trente entreprises du Forum des chefs d’entreprises (FCE) ont organisé en soirée ce lundi 29 novembre à Cheraga, un diner cérémonial de souscription au titre d’Alliance Assurance à l’avant-veille de la clôture de l’opération d’ouverture de capital de 1,4 milliard de dinars à la bourse d’Alger. Pourtant, si les objectifs de levée de fonds de la  seconde compagnie d’assurance privée en Algérie paraissaient atteints à deux jours du tombé de rideau, ce  sera sans doute plus le fruit d’un mouvement de petits porteurs. La part, d’un tiers du montant de la souscription réservée aux particuliers été largement débordé dimanche dernier au début de la dernière semaine de l’opération. Une source près des banques partenaires de la souscription évoque « plus de 50% des actions » achetées par des particuliers, «  et cela continue ». La partie réservée aux personnes morales (Entreprises) devrait être souscrite normalement, bouclée probablement avec les 30 entreprises du FCE, acquéreuses lundi du titre Alliance. L’adhésion des petits épargnants, pour près d’un milliard de dinars en projection de clôture, est donc la bonne nouvelle de cette aventure de la première ouverture du capital en bourse d’un privé algérien. Un directeur d’agence CPA, affirme que le travail de cession du titre Alliance Assurances lui a été largement facilité par « une campagne très efficace autour de l’opération. A la fin ce sont mes clients qui venaient me demander comment faire pour acheter des actions d’Alliance assurance ».


Tiaret à la tête des souscripteurs à J-4

La couverture médias large et dense, en comparaison avec de précédentes levées de fonds sous la forme d’emprunt obligataire (Exemple Dahli pour Alger Medina), n’est pas la seule explication à la bonne réponse de l’actionnariat populaire. La cartographie nationale des réservations de titres – mettait au jeudi 25 novembre, avant validation par la Cosob, la wilaya de Tiaret en tête des souscripteurs dans le pays. « Ce qui rend bien compte de l’existence de vrais réservoirs d’épargne financière en quête d’emplois » commente le directeur d’agence. Selon une source proche de Alliance Assurance, certaines banques (Société Générale, BDL), ont eu « un retard à l’allumage » dans le placement des titres Alliance Assurance « car elles avaient misé dans leur plan de vente sur le réseau des agences « corporate » (dédiées aux entreprises) avant que le titre ne s’avère être vendable sur tout le réseau », grâce à l’intérêt des petits et moyens épargnants. La naissance, certes modeste à cette échelle de capitalisation, d’un actionnariat populaire n’est pas une bonne nouvelle uniquement pour Alliance Assurance qui pourra compter sur un volant d’actionnaires plus large et plus mobile. Toutes les autres entreprises privées (MLA, filiale de Cevital, NCA Rouiba, Watania, ect…)  qui envisageaient d’opérer à  une croissance de leurs fonds propres en ayant recours à la bourse d’Alger devraient être sécurisé par l’issue de ce test à taille réelle. Elles ne devraient pas être otages des institutionnels, un type partenaire souvent jugé quelque peu encombrant s’ils venaient à parvenir au conseil d’administration.

Conférence Etats-Unis-Maghreb sur l'entreprenariat Les Américains promettent « un éventail passionnant de nouveaux partenariats avec la région du Maghreb »

Le Secrétaire américain adjoint à l'économie, à l'énergie et aux affaires commerciales, Jose W. Fernandez, annoncera mercredi à Alger à l’ouverture de la conférence Etats-Unis – Maghreb sur l’entreprenariat prévue à l’hôtel Hilton « un éventail passionnant de nouveaux partenariats avec la région du Maghreb », indique mardi un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Alger dont TSA a reçu une copie. «Cette initiative de partenariat avec l'Afrique du Nord a été développée conjointement avec de nombreux partenaires des secteurs public et privé et en collaboration avec chacun des cinq pays impliqués dans cette initiative : l'Algérie, la Libye, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie », précise le communiqué.
Organisé par le département d’Etat, en collaboration avec le Conseil d’affaires algéro-américain, cet évènement s'inscrit dans le prolongement du sommet présidentiel sur l’entreprenariat tenu à Washington en avril dernier et auquel avaient participé de nombreux entrepreneurs et hommes d’affaires algériens dont le patron de Cevital. La conférence verra la participation d’une délégation de conférenciers américains composée d’entrepreneurs et de représentants de plusieurs institutions tel que Kauffman Fondation, Angel Capital Association, Tech Town Incubator à Detroit, Social Entreprise Alliance, U.S. Civilian Research and Development Foundation, Education for Employment Foundation, Institute for Arts Entrepreneurship, Haas School of Business de l’Université de Californie à Berkeley et Babson College.
L’étudiant américain Brent Skoda qui a été récemment nommé lauréat du prix Global Student Entrepreneur de l'année 2010 sera également présent à la conférence (le prix Global Student Entrepreneur Award -GSEA- est le plus grand concours d’étudiants entrepreneur au monde). Il y aura aussi la présence de jeunes entrepreneurs et de chefs d'entreprises d'Afrique du Nord et de la diaspora d'Afrique du Nord ainsi que des chefs d'entreprises et entrepreneurs américains.
« L'entrepreneuriat est vu comme un moyen de partager les idées et d’établir à la fois la sécurité et l’opportunité à travers le monde. Par conséquent, l'esprit d'entreprise est un pilier de dialogue américain avec les autres pays. Les Etats-Unis ont mis l'accent sur les jeunes entrepreneurs. Avec sa population croissante de jeunes, le Maghreb est un endroit idéal pour lancer ce partenariat », explique le communiqué. Outre le renforcement de l’engagement économique américain dans la région du Maghreb, cette conférence permettra aux participants d’échanger leurs expériences, de tisser des liens et de créer des réseaux. Elle vise également à créer, à terme, une synergie entre les pays maghrébins dont l’intégration est paralysée par le conflit sahraoui.
« Le partenariat offrira également plusieurs pistes pour permettre aux partenaires du monde des affaires, des universités et des organismes publics dans le Maghreb et aux Etats-Unis de travailler plus étroitement ensemble afin de promouvoir les possibilités économiques dans la région. La multiplication des liens transfrontaliers dans le Maghreb permettra aux entrepreneurs de la région de faire un meilleur usage des outils disponibles pour s'attaquer aux grands problèmes socio-économiques, tel que le chômage élevé des jeunes », conclut le communiqué.

Le projet Desertec selon CEVITAL

Qu’est-ce qui vous a poussé à intégrer la fondation Desertec ?
Desertec est un projet du futur avec lequel on a beaucoup d’intérêts communs et auquel on croit. Cevital est producteur de verre plat, de panneaux solaires à couches minces. Un entrepreneur cherche un marché viable et sûr, et nous somme un pays très ensoleillé, donc il existe un marché immense. Nous serons producteurs intégrés à 95%. Desertec soutient une industrie écologique et durable pour l’Algérie et l’humanité.
Pourquoi les autorités algériennes se montrent-elles hésitantes ?
Il y a confusion dans les esprits sur ce qu’est Desertec. Ce n’est pas la fondation qui viendra investir en Algérie. Desertec est une fondation à but non lucratif qui tente de faciliter le développement des énergies renouvelables, mais aussi de sensibiliser les pays européens sur la nécessité de miser sur les énergies renouvelables et les pays du sud de la Méditerranée à investir dans ces mêmes énergies. Au final c’est du gagnant-gagnant.
Pensez-vous que l’énergie solaire est l’énergie de demain ?
Tout le monde sait très bien que dans quelques années, les énergies fossiles seront épuisées. La demande est en croissance constante tandis que l’offre baisse. Les alternatives sont l’énergie solaire et le nucléaire. Je pense que contrairement aux centrales solaires, les centrales nucléaires sont dangereuses et consomment une matière première qui n’est pas inépuisable. Il y a aussi le souci de traitement de déchets radioactifs. Et puis le dernier point reste le coût, aujourd’hui encore, l’investissement des centrales solaires revient moins cher que les centrales nucléaires.
Certains reprochent à Desertec son coût jugé trop élevé 400 milliards d’euros ? Où trouver l’argent ?
L’argent ne manque pas, c’est la confiance qui fait défaut. Si aujourd’hui, j’ai la garantie de vendre de l’énergie solaire à une valeur donnée qui pourra rembourser le coût de l’investissement, on commencera à travailler.
Le prix du watt reste encore élevé, sera-t-il rentable d’ici la mise en marche du projet ?
Avant, le watt installé coûtait entre 6-8 dollars. Aujourd’hui, il revient à 70 centimes de dollars et nous pensons le descendre à 5 centimes d’ici 2015. L’énergie solaire va être compétitive avec l’énergie fossile. Aujourd’hui la balle est dans le camp des Européens. La question que j’ai posée lors de mon intervention à la première conférence annuelle de Desertec à Barcelone, c’est à quel prix les pays européens sont prêts à acheter l’énergie solaire ? C’est à partir de la réponse qu’on me donnera qu’on connaîtra la rentabilité du projet.
L’initiative Desertec devra faire face à plusieurs contraintes géopolitiques, l’initiative pose-t-elle un problème de souveraineté pour l’Algérie ?
L’Algérie a toutes les raisons d’être partie prenante du projet. Il n’y a pas de problème de souveraineté : le sable est algérien, le gaz est algérien, les onduleurs et boites de jonctions seront fabriqués en Algérie. On développera l’industrie et on créera des emplois. L’énergie produite servira d’une part à satisfaire la demande nationale et d’autre part exporter à l’international et créer de la valeur ajoutée. Les fermes solaires substitueront l’électricité à l’utilisation de gaz naturel, qui pourra être exporté et économisé aussi.
Faudra-t-il attendre que des câbles sous-marins soient réalisés entre les deux continents pour commencer à exporter de l’énergie ?
Ces câbles seront comme le cordon ombilical entre les deux continents. En attendant leur réalisation, on pourrait exploiter des câbles déjà existants, comme un câble qui relie l’Espagne au Maroc. Un qui relie l’Algérie au Maroc. La Tunisie réalise aussi un câble vers la Sicile en Italie.
Nina Sellés
El Watan (26/11/2010)